The incredibeul viaje de Blandine & Mathieu en America latina

Ola Che!!

Allez, juste parce que c'est vous, je vous ressers une ptite pincee de recit et une lichette de voyage. Ca vous occupera quand vous n'irez pas bosser...

Donc on arrive dans le nord de l'Argentine a Salta. Notre bonne etoile nous trouve un petit hotel tres sympa et pas trop cher. Journee glandouille, Blandine passe la soiree a apprendre a faire les empanadas avec le proprio, tres bien ca, tu refais ca quand tu veux!!

Delicieux et super pas cher, je crois bien qu'on va en bouffer de l'empanada en Argentine... Parce que c'est pas l'tout ca mais ca devient super difficile de voyager en mode budget par ici. Les restos sont plus proches des standards francais que des boliviens. Ca fait mal au portefeuille. Les bus sont en moyenne 4 fois plus chers qu'en Bolivie et ces gros bat*+ds se sont tous alignes sur les prix au peso pres, donc plus aucune concurrence. Bon allez, pas grave, ca va bien se passer...

Apres Salta, on se rend a Cachi, un ptit bled paume. On en profite pour se faire une chouette ballade et une aprem piscine et jaccuzi.

Bon c'etait un petit craquage bien appreciable. Surtout le petit verre de rouge servi dans le jaccuzi. Allez, promis c'est pas dans nos habitudes...

On veut aller a Cafayate plus au sud par la legendaire route 40 (petite dedicace au Che), enfin on nous apprendra qu'on est sur la route 40 en chemin, on n'etait pas au courant nous...  Sur le 2e panneau, c'est le nombre de kilometres restant jusqu'au bout de la route au sud de la Patagonie, putain il reste des bornes, j'suis pas arrive moi!! Pas de chance, y'a pas de bus. Nouvelle session stop, on commence par un pick-up qui nous depose 5 bornes plus loin, bon c'est sympa les gars mais ca nous laisse encore 145 bornes.

C'est pas grave c'est l'intention qui compte. Bon, la on se rend compte qu'on a peut-etre fait une erreur de strategie, le traffic est assez limite, pas gagne pour faire toute cette section de piste dans la journee. Bon vu qu'on est beaux et sympas, une caisse s'arrete, un couple d'Argentins en vacances, donc finalement on passe la journee avec eux, on a droit a la visite touristique de la vallee. Incroyable comme on peut avoir le cul borde de nouilles.

A Cafayate, on reserve un tour, putain ce que je n'aime pas ca. Bon parfois ca a l'avantage d'etre moins cher, mais meme, je crois que je vais completement arreter ca. La plupart du temps, tu as l'impression de te retrouvrer dans une colonie de vacances pour momes un peu idiots, souvent des anglophones pour qui ont ete preparees des super animations. C'est "awesome", "amazing" ca "kick your ass"... Bon bref, si tu ne trouves pas ca genial, t'es vraiment un abruti. Pas trop mon truc, on s'arrache - bh'arrête, j'me lâche... Bon peu importe, j'arrete de faire mon aigri. On visite des caves a vin le matin, bien sympa, et on part voir la quebrada de Cafayate en minibus.

A nouveau effet speciaux incroooyables... Baleze hein!!

Bonne petite soiree avec Nico et Anna, j'etais pas trop frais le lendemain une fois de plus. Sur ce velo avec visite d'une fabrique de fromage de chevre et ptite ballade vers une cascade l'aprem.

Retour a la civilisation a Cordoba, la 2e plus grosse ville du pays. On en profite pour se cultiver un peu, notamment en visitant le musee 'de la memoire' installe dans les locaux de la police speciale en charge de torturer les opposants politiques du regime dans les annees 60-70... Notre lonely nous conseille egalement de visiter quelques musees d'art moderne. Bon je ne suis pas un specialiste mais c'etait vraiment une blague, meme avec la meilleure volonte, c'etait vraiment a chier... Au moins ca occupe et on se sera bien marre.

Au bout de 2 jours, on se demande un peu ce qu'on fait la, il ne fait pas tres beau, la ville n'est pas specialement belle, donc on se dirige vers Mendoza, une autre ville assez grosse autour de laquelle est produit une bonne partie du vin Argentin. Assez decu egalement par cette ville, on se fait une ballade sous la flotte pour deguster du dulce de leche, chocolat, liqueurs et vin bien sur...

Cap sur le Chili a nouveau. On espere arriver a temps pour descendre quelques pistes avant la fermeture des domaines. Bon pas de chance, tout est ferme depuis 1 semaine. Du coup direction la cote a Valparaiso. Une des villes les plus chouette qu'on ait pu voir. Ambiance boheme, des artistes un peu partout, des petits cafes tres sympas, des maisons de toutes les couleurs et une quantite impressionnante de graphs et de peintures sur les murs de la ville. On utilise les vieux ascenseurs toujours en marche, et finalement on passe 2 jours a se ballader un peu partout.

Et voila, direction Santiago, derniere etape avant que nos chemins se separent provisoirement (2 mois quand meme). Du coup je realise pour de bon que je vais passer 2 mois en mode solo, un peu le spleen quand meme. C'est arrive plus vite que prevu. Enorme ambiance le soir dans les rues, visiblement les Chiliens se lachent bien le week-end. Quelques pichets en terrasse histoire de penser a autre chose. On va assister a un match d'impro entre pays latinos. Le petit quart que j'ai compris etait bien marrant. J'ai un peu les boules de me rendre compte qu'apres 10 mois en amerique latine, je suis encore bien largue.

Voila, une fois que Blanca m'a lachement laisse seul, j'en profite pour faire la fete et claquer tout mon pognon... Bon en fait non. Session escalade avec un anglais un peu space, completement deconnecte apres 3-4 ans a voyager, je me vois comme lui et je me dis qu'un an c'est bien, mais visiblement il ne faut pas non plus trop abuser des bonnes choses.

Apres toutes ces grandes villes, j'ai plutot envie de retrouver un coin calme et propice aux randonnees et autres activites bonnes pour la sante. Allez, 10 heures de bus supplementaires, une broutille, pour me rendre a Pucon dans la region des lacs. Bon en fait le changement est un peu trop radical. Je suis completement hors saison dans un ptit bled paume au bord d'un lac et au pied d'un volcan.

Bon les paysages sont chouettes, mais ca devient un peu oppressant de ne pas parler de la journee. Je suis le seul client de l'hostel, personne sur la plage, personne dans les rues, heuu, salut gars, tu veux etre mon ami??... Du coup, une fois de plus je ne m'attarde pas par ici. Je reprends un bus direction San Martin de los andes en Argentine, ou je prend un autre bus hors piste pour Bariloche par la route des 7 lacs.

Bariloche est la porte d'entree de la Patagonie, et on peut facilement se rendre compte de l'isolement. Autour de cette ville, y'a... rien. Rien de rien a moins de quelques heures de bus. A part ca, c'est la ville parfaite pour moi, pas trop grande, pas trop petite. Je me fais enfin une petite journee de ski avec un ricain rencontre dans le bus. Sympa, mais vu qu'il est pisteur, il gere un peu mieux que moi les descentes, 'foire. En tout cas ca fait bien plaisir, le tout agremente d'une vue sur le lac et les montagnes qui vaut son pesant de cacahuetes.

Je retrouve le ricain et 2 potes a lui le lendemain pour une bonne rando vtt de 25 bornes dans des paysages magnifiques... Mais non y'a pas que des lacs, des forets et des montagnes sur mes photos...

Je passe mes soirees a vider des bieres avec un couple de francais installes en Guyane... Et puis une petite journee a me dorer la pillule a la plage.

Ensuite El Bolson a 2-3 heures de route au sud. Chouette rando avec a nouveau 2 ricains passionnes de ski. On monte a un refuge, eux avec skis sur le dos en vue d'une bonne descente hors piste. On passe par une sorte de foret enchantee avec sculptures sur bois, bon ok, sympa...Une journee supplementaire a se ballader jusqu'a la tete de l'indien... Ouais, si on veut...

Finalement, j'arrive a chopper le premier bus de la saison passant par la route 40 en direction d'El Chalten. 25 heures de bus quand meme, bon au bout d'un moment on se fait chier quand meme. Un peu decu par la route 40, je m'attendais a des jolis paysages, varies, avec vue sur les montagnes... En fait ca a ete a peu pres la meme pendant une vingtaine d'heures, c'est a dire rien... Du desert et des moutons.

El Chalten est le point de depart des randos vers le Fitz Roy. On profite du beau temps du lendemain pour enchainer sur la rando. Ha oui, j'ai rencontre 3 nanas dans le bus, pas vraiment funckys, mais bon je me dis que ca fait toujours un peu de compagnie. Putain la misere... Bref, donc rando, et vraiment, c'etait tres tres beau.

Apparemment, on a eu un coup de chance sur le temps, y'en a qui restent ici pendant des semaines san rien voir. On en a un bon apercu le lendemain avec un temps de merde, de la pluie, et un vent de malade, reellement presque impossible de tenir debout, on sentait les murs de l'auberge bouger avec les rafales. Impressionnant mon ptit.

Je me rends ensuite a El Calafate pour voir le glacier Perito Moreno.

Journee avec un couple de frenchys bien cools partis pour 1 an autour du monde. On se retrouve pour boire un verre, enfin en fait beaucoup plus. Dans tous ces pays, quand tu as la chance de trouver un bar qui sert du pastis, faut pas hesiter, ils ne savent pas du tout comment ca se sert. Ils te remplissent le verre a raz bord, tu commences par le prendre sec, perso c'est pas ce que je prefere, histoire de liberer un peu de place dans le verre pour ajouter un peu d'eau. Bref, je finis la soiree un peu, heu, un peu bien...

Je pensais retourner au Chili vers le parc Torres del Paine, mais la boue jusqu'aux genous, le temps tout pourris, ma tente pas super compet', le prix, et le fait que je sois seul ont eu raison de ma motivation. Je sais je me cherche des excuses. Changement de programme donc et direction Ushuaia. Je commence a peter un cable avec les heures de bus. C'est reparti pour 13 heures, depart a 4 heures du mat avec changement a Rio Gallegos. Ensuite, passage de la frontiere 2 fois, passage du detroit de Magellan en bateau et arrivee au bout du bout du monde (avant l'Antartique).

Bon c'est par du tout pour paraitre blase ou quoi que ce soit, mais malgre une jolie ballade dans un parc et la photo a cote du panneau, il n'y a rien d'extraordinaire a Ushuaia. Bon si, des ciels avec des jolies couleurs, et les tours en bateau doivent etre bien sympas, malheureusement pas dans mon budget.

Finalement je choppe un billet d'avion pour la premiere fois depuis le debut de ce periple a destination de Buenos Aires. J'aurai passe a peine 24 heures au bout du monde.

Petite galere pour trouver un hostel pas complet en arrivant. A 1 heure du mat ca fait un peu chier. J'arrive dans un enorme hostel super impersonnel. Pas du tout aime. Je m'installe au art factory le lendemain (ca me dit qqch ca), beaucoup plus sympa. 2 jours a me ballader a Buenos Aires, ca fait court, je crois que j'ai bien envie de rallier rapidement le Bresil pour pouvoir me caller tranquille pres de la plage sans me tapper des trajets de tare. Visite obligatoire du quartier de la Boca, tres touristiques mais sympa, avec les attractions auxquelles on peut s'attendre dans ce genre d'endroits : tango, photos avec Maradona, etc...

Derniere etape en Argentine, les chutes d'Iguazu. Je m'installe dans un hotel avec piscine, ptit kiff... Visite des chutes cote Argentin... et Bresilien le lendemain.

Conclusion, l'Argentine et le Chili sont des pays magnifiques, les argentins et les chiliens sont plutot tres sympas, surtout dans le chnord, mais apres ces 11 mois de voyage, ca a ete finalement beaucoup moins depaysant, sans grosse surprise. Les mentalites, les modes de vie et la culture sont grosso modo les memes qu'en Europe. Aucun regret, c'etait a voir, mais on a rarement ete sur le cul...

Voila, il me reste en gros 1 mois pour ralier Rio. Je vais prendre mon temps, 1 petite semaine dans chaque endroit. Je suis a Florianopolis, Floripa pour les intimes, depuis 1 semaine. Ca ressemble tres fort a un petit paradis.

Tout est reuni. Petit probleme, je ne parle pas portuguais, et en l'occurence l'espagnol ne suffit pas. J'ai passe les 4 premiers jours a squatter chez un couple d'amis installes la, ils ont fait construire une maison juste a cote de la plage. Je m'installe ensuite au camping histoire de les laisser un peu tranquille avec leur mome. Pas une super idee, je me retrouve avec tous les weirdos de l'ile, un Uruguayen qui sent le clodo et a qui il manque pas mal de chicots, une Bresilienne qui a l'air d'etre en phase de descente apres un shoot d'heroine. Bon c'est bien, c'est different, mais je ne m'attarde pas. Je me suis finalement installe dans un ptit backpacker plutot sympa au pied de la playa.

Hier concert de Black Uhuru et de Midnite. Le bronzage, c'est fait, reste plus qu'a faire des progres super rapidement en surf et en portuguais. Voili voilou, grosse bise du Braziou a vous tous. Hasta pronto amigos.

Mateo

Salut bande de loustiques!!

Bon ca fait un bail, j ai pris pas mal de retard sur ce blog, allez c est reparti...
A la Paz, on s installe a l hotel cactus sur les conseils d un ptit groupe de francais bien sympathique rencontre a Cuzco. Effectivement ca le fait bien, c est pas le hilton, selon nos criteres europeens on porterait surement plainte contre le patron apres avoir fait venir l inspection sanitaire, mais pour les standards boliviens, c est correct... Juste la peinture qui se decolle sur les murs moisis, une chambre qui ressemble a une cellule de prison et le plafond decorre avec des boites d oeuf pour cacher la misere... Bon ca fait parti du charme... Sinon une terrasse quand meme bien sympathique et des proprios a la cool.
Bon la Paz est la ville la plus tarree qu on ait visitee jusqu a present... C est un enorme bordel organise. Toute la ville ressemble a un marche.

D ailleurs les vendeurs sont super specialises : y a le quartier ou la rue des vendeurs de PQ, celui des vendeurs de lessive, etc... Notre hotel se trouve dans le quartier des vendeurs de grigris, plantes medicinales, foetus de lamas et des pseudos shamans qui lisent l avenir dans les feuilles de cocas...

Bon bref les Boliviens sont bien barres!! Il faut aussi savoir que les Boliviens trouvent le moyens de faire la fete tout le temps... Partout ou on est alle, il y avait une fete, pour la vierge Marie, la Pacha Mama, Roberto... et ils ne sont pas les derniers a picoler les lascars. Ils se la collent toute la journee et a tout age. On croise des mamas en tenue traditionnelle en train de vider des cervezas et deja bien arrachees a 3 heures de l aprem... Ils picolent aussi des gnoles a rendre aveugle une mule... Bon et bien sur ils ont tous une boule de feuilles de coca dans la bouche toute la journee. Quand pendant je ne sais plus quel transport, je voyais le chauffeur en train de s endormir au volant, bah j etais assez content qu il ait ses feuilles a portee de main... Honnetement, ca ne craint pas tant que ca si tu fais un peu attention. C est le seul endroit ou les flics nous ont arrete un taxi, note le numero et negocie le prix a notre place. Ok en meme temps il y avait peut-etre une raison a ca... La Bolivie ressemble un peu au Guatemala puisque ce sont les 2 pays ou la population "indigene" est majoritaire et ca fait bien plaisir de voir qu ils conservent leurs traditions et que ca devrait durer encore un peu.

Bref, comme je le disais dans le dernier message, apres avoir fait le tour de la ville pour comparer les prix, raccro stylee, on book un tour pour descendre la route de la mort en vtt. On monte en camionnette a la cumbre a 4700m d altitude et on enfourche nos bicyclettes pour descendre 3400m plus bas a 1300m a Coroico sur une route en terre bien etroite avec un joli precipice sur le cote.

Bien cool, on descend a la vitesse a laquelle on veut, le guide se fait plaisir devant et la camionnette suit pour ramasser les blesses... Nan je deconne, super facile en fait et si tu regardes pas au fond du ravin, c est pas si impresionnant... On voulait finir la journee dans un ptit bled paume ou il y a la fete annuelle de la communaute noire qui y vit, mais on est bien rinces, et j avoue que rester un jour ou 2 a Coroico a buller au bord de la piscine nous branche bien aussi. Putain ca y est, on vieillit, on s embourgeoise... Nan, bon on va dire qu on se prend des vacances dans les vacances... Apres la Paz ou le froid te rappelle bien que tu te trouve a 3700 metres d altitude, on retrouve un bon petit climat bien sympatoche. Pour votre culture generale, Coroico se trouve au coeur des Yungas, la zone de culture de la feuille de coca en Bolivie... Donc 2 jours a rien foutre, une petite tete dans la piscine, bronzette, pas de quoi etre fier...

On rentre a La Paz par la nouvelle route, c est pas plus mal, j etais pas hyper chaud pour tester la route de la mort en camionnette... et on enchaine sur Sorata, une autre petite ville dans une vallee ou il ne devrait pas faire trop froid. On s installe dans un petit coin de paradis, bon ceci dit ils ont double leurs tarifs en quelques annees, bande de batours!!! Allez c est pas grave Michel, on est en Bolivie, ca reste correct.

Premiere journee a faire une petite ballade jusqu a la riviere et a faire le tour de toutes les tiendas de la ville pour reussir a se faire des sandwichs au thon bien degueux...

Le lendemain, on essaye de monter a un point de vue mais c est l echec, on ne trouve pas de chemin et les chiens commencent vraiment a me faire baliser, je vais finir par m acheter une bombe laccrimo... Finalement jolie ballade le long d une vallee, sympa.

Retour a La Paz une nouvelle fois. On hesite a se faire l ascension du Waina Potosi, un 6000 metres pas tres loin d ici, aussi a faire un tour a Rurenabaque, point de depart de ptites expes jungle et pampa... Le lendemain, journee de mierda, au marche d El Alto, un gros encule me crache a la gueule pour essayer de faire diversion et me tirer mon sac... Ca commence mal. Sur ce, Blandine refait une crise de palu... Po cool du tout ca!!

Du coup, on se calle a La Paz quelques jours le temps de prendre le traitement et que ca aille mieux. Pas grave Martine, des 6000 on en refera au Nepal. Au passage, nouvelle petite tentative de carotte du medecin qui refait un test deja fait 3 fois donc completement inutile et qui nous demande du pognon pour ca... Pas de probleme mon gars, tu me files une facture et je te paye... Ha non, pas possible la facture?? Ha bah tant pis alors, desole et merci pour tout!! Faut dire qu en Bolivie comme en Equateur, les consultations et medicaments sont payes par l etat, on n a encore rien eu a sortir de notre poche, perso je trouve ca bien!! On s occupe quand meme un peu, on se ballade dans la ville, on visite le musee de la coca qui t explique bien tout au cas ou tu voudrais te lancer dans le business du trafic de coke.

Des que ca commence a aller mieux, on file direction Sucre. On apprend en visitant un musee qu on vient d arriver a la capitale de Bolivie... Ha bon, c est pas La Paz?? Ok, si tu le dis... Bon inutile de dire que c est la grosse fete en arrivant. Je demande a un local si c est la fete dont j avais entendu parler?? Nan ca c est la semaine prochaine. Ha ok...

On se calle dans un hotel ou on rencontre monsieur guide du routard. Il confirme ce dont je me doutais un peu, 60 balais et bien franchouillard (vu les blagues pourries du routard c est ce que je pensais), il remet a jour avec soin la liste des restos et il se fait un devoir de bien tous les tester... Par contre les hotels et les visites, c est pas trop son probleme. Il me confirme egalement que pour lui le meilleur guide est le lonely planet, bon au moins il est honnete. On passe 1 ou 2 jours a visiter la ville.

Je ne sais plus trop pourquoi, on se decide de se la coller le 2e soir, la fin de la soiree est pas mal floue, je ne dirai pas qui a ete malade cette nuit la... Du coup la visite du marche le lendemain est bien hardcore, on marche au ralenti et on essaye toute la journee de faire passer la nausee, que du bonheur.

Le lendemain, direction Potosi, la ville la plus haute du monde, s il te plait, a 4100m d altitude... Le blocus de la ville est termine depuis 2-3 semaines, donc pas de probleme!! On se decide a aller visiter les mines d argent, toujours en fonctionnement.

Experience completement hallucinante et au moins pour moi un peu flippante. La journee commence par l achat de cigarettes, de feuilles de coca et de dynamite pour offrir aux mineurs a l interieur. Pour ceux qui connaissent, ca ressemble a une visite des catas sauf qu il fait bien chaud, on marche plies en deux pour avancer et on doit esquiver les charriots des mineurs qui passent a fond. Germinal en direct.

L histoire des mineurs chiliens coinces depuis des semaines au fond de leur mine suite a un eboulement ne me met pas super en confiance. Au bout d une heure et demie de marche, je me tappe une petite crise de claustro, demi tour pour moi et Blandine continue un peu plus loin. Retour a l air libre, notre guide fait peter un peu de dynamite histoire de...Sont cons ces Boliviens!!

Direction Tupiza dans le sud de la Bolivie, encore 10 bonnes heures de bus sur des routes toujours bien funcky. On voulait se faire une petite rando a cheval mais Blandine n est pas encore au top de sa forme, du coup on glandouille dans la ville avec des paysages magnifiques tout autour.

On prend le train de nuit pour Uyuni. Grande classe, y a meme la tele dans le train. Ce qu il faut savoir, c est que depuis le debut de ce periple en amerique latine, a chaque fois qu on peut voir un film dans un transport, on se tappe les plus grandes daubes de la creation du cinema americain... Uyuni c est une ville de western, des grandes rues poussiereuses, 10 pates de maisons sur 10 et au bout rien, le desert a perte de vue. C est le point de depart d un trip de 3 jours a travers le salar d Uyuni et le Sud Lipiez en direction du Chili. On se renseigne un peu avant de booker qqch. Pas evident de se decider, apparemment la moitie des conducteurs des 4x4 se mettent minables un soir sur 2, y en a un qui a lache son groupe pour picoler avec ses potes un soir et qui a plante la caisse en pleine nuit, un autre qui n a pas pu partir avant 14h un jour le temps de decuver. Bon on croise les doigts et inch allah, ca ferait chier de se retrouver coinces au milieu du desert pendant plusieurs jours. On est encore sous une bonne etoile, on tombe sur un mec impeccable et tres sympa. Bon on partage la caisse avec un couple d allemands et un couple de hollandais pas super marrants, mais bon on va pas se plaindre. La premiere journee, on visite le cimetiere de vieux trains qui reliaient la Bolivie et le Chili...

On file ensuite dans le salar, une immense etendue de sel d ou emmergent quelques ilots sur lesquels poussent des cactus cierges gigantesques. Bien trippant, jamais rien vu de pareil.

Bon on fait des effets speciaux de dingues...

Incroyable hein!! Bon ok c est pas fou.. On dort le soir dans un hotel de sel dans la ville la plus paumee du monde.

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Le lendemain, on va voir des formations rocheuses chelous, des lacs turquoizes et rouges remplis de flamands roses. Ouais enfin pas mal quoi...

On se tappe une des nuits les plus froides depuis le debut du voyage dans un "hotel" pas chauffe a plus de 4000 au milieu du desert. Dernier jour, depart a 5h du mat, geysers au lever du soleil, c est cliche tss...

Et on va se baigner dans des sources chaudes, -10 (?) dehors peut etre et 37 dedans. On se tappe tous des dreadlocks avec la glace dans les cheveux. Mais bon, bien trippant.

Dernier detour par le desert de Dali et un dernier joli petit lac et notre chauffeur nous depose a la frontiere chilienne ou nous attend un ptit bus, direction San Pedro de Atacama.

Bon tout de suite on change de monde... Apres la Bolivie ou tout est super freestyle, le Chili parrait bien trop organise. On monte dans un minibus qui a moins de 15 ans, mazette!! Apres les heures de piste Bolivienne, on se tappe une belle route bien goudronnee, tous les hotels ont de l'eau chaude, apparemment ils ont l'adsl, des restos un peu partout ou tu ne risques pas d'intoxication alimentaire... Putain c'est trop!! Bon ca se ressent bien sur les prix. A part ca, San Pedro est une petite oasis au milieu du desert super jolie, le genre d'endroit ou je me serais bien vu passer quelques semaines.

On s installe a la Rose d Atacama, un petit hostal ouvert par une francaise juste la veille de notre arrivee.

Elle se fait aider par 2 chiliens, Macarena et Andres, et propose une scene ouverte aux artistes tous les soirs. On y rencontre un ptit couple de francais tres sympas. Andres qui fait partie d une des troupes de theatre les plus connues du Chili nous fait un numero de cirque et une petite impro au sax, un pote de la proprio fait de la poesie en mode impro, un autre une petite chanson a la gratte, bref bonne petite soiree.

C est aussi bien la fete par ici, ils fetent les 200 ans de l independance du Chili donc on a droit a des defiles un peu tout le temps...

On part se faire une aprem vtt dans la vallee de la mort ou tu peux faire du sandboard. Bon en regardant les pelots descendre de leur dune en se cassant la gueule tous les 10 metres, on se dit que c est pas forcement indispensable.

Le lendemain grosse session vtt vers la vallee de la luna, un truc bien touristique mais vraiment joli, avec session couche de soleil et retour a la frontale.

Dernier jour a buller au bord d une piscine en plein milieu du desert, pas sur que ca soit super ecolo mais bon...

Voila, on trace vers l Argentine a Salta. J arrete la mon message parce qu il me manque le reste des photos, je met ca en ligne tres bientot.

Grosses bises a vous tous et laissez vos petits mots doux.

Mateo

Salut a vous les Aoutiens!!

Blanca i Mateo reviennent frapper un grand coup avec un nouveau message en direct live de La Paz, Bolivia...
On s'etait donc arrete a Puerto Lopez en Equateur, la capitale de la baleine. Apres Blanca qui part en cacahuete avec son palu Colombien, c'est moi qui me deglingue avec des bonnes grosses douleurs dans le dos et au niveau du coeur quand je respire la nuit, un peu stressant quand meme, c'est la 3e fois que ca revient et a chaque fois ca dure plus longtemps... J'ai l'impression qu'on m'enfonce un pic, po cool. Je me decide a aller voir un medecin sur place. Jamais vu un cabinet pareil, c'est local!! Bon apparemment pas de probleme, faut attendre que ca passe. Bon ok, on va faire ca...
On se trouve un chouette ptit backpacker pas loin de la playa, on continue a se refaire une sante au resto italien du coin qui te sert des pastas, mon ami... La verite, du bonheur en spaguettis.
On passe voir l'arrivee des bateaux de peche le matin, ils attrappent pas que des crevettes...

Au passage on a teste le ceviche, specialite culinaire locale, en gros du poisson ou des crevettes pas cuites marines dans du jus de citron, si c'est pas frais tu peux chopper le cholera, sympa... Bon bah ca casse pas 3 pattes a un canard, pas mal sans plus...
Bon le premier jour, je me tappais le message precedent dans un cyber cafe pendant que Blanca allait se ballader a la communaute d'Agua Blanca pas loin, perso pas grand chose a vous en dire...
On decide de faire le tour a touriste, ptit coucou aux baleines et visite de l'isla de la plata. On monte sur un ptit batal, au progarmme 2 heures de traversee, ca va on en a vu d'autres. Mer bien demontee quand meme, pas de chance pour la nana qui vomit a l'arriere au bout de 10 minutes, elle aura pas bien vu les baleines. A l'aller, on en apercoit 5 ou 6, bien sympa mais elles ne restent pas longtemps. Visite de l'isla de la plata, bien naze. C'etait decrit comme les Galapagos pour les pauvres... Bah j'espere que les Galapagos c'est un peu mieux parce que du coup je ne regrette pas les 1500 dollars d'economie... Une ile toute seche, quelques fous aux pattes bleues (bon ok...) et d'autres zoziaux dont j'ai deja oublie le nom, bref on aurait pu s'en passer.

Ptite pause de 10 minutes pour faire un peu de snorkeling.... Blandine y va, moi je sais pas, le ciel gris et les 15 degres me motivent pas plus que ca, je deviens difficile. Retour avec les baleines qui restent assez pres du bateau, qui font leurs interessantes a cote de nous, vraiment cool ca!! Merci les filles, vous avez sauve cette journee...

Le lendemain, direction le parque national Machalilla ou il paraitrait qu'il y a une plage magnifique, la playa Los Frailes. Bon c'est surement vrai quand il fait beau, la je vois moins l'interet quand tu ne peux pas te baigner et que tu te cailles les miches sur la plage.

Enfin bon, premiere et probablement derniere journee a la plage sur la cote pacifique d'amerique du sud. C'est decide, je ne pars plus a la plage autre part que dans les caraibes... Retour a Puerto Lopez en stop avec des camionneurs bien sympas...

Et retour a Quito et direction Banos, une ptite ville a mi-chemin entre la montagne et la jungle. Le volcan a proximite est rentre en eruption 2-3 semaines avant, j'espere qu'on pourra toujours apercevoir un panach de fumee ou un peu de lave...

On y recroise le couple de Lyonnais rencontre a Quilotoa. Petite soiree avec quelques autres francais (ils sont partout, pitaing, mais restez chez vous...!!), billard et quelques bieres. On en profite pour se faire un bon resto et vider qq boutanges pour feter mes 22 ans. On se tappe une bonne demi-heure de montee hardcore pour aller voir si on apercoit le rougeoiment d'une coulee de lave. Quetchi, nada, on s'est tappe une suee pour rien, bon allez sans rancune, c'etait sympa de se vider ces binouzes avec une chouette vue sur la ville de nuit. On loue des velos pour 5 dol la journee et on part se tapper 60 bornes jusqu'a Puyo dans la jungle. Au passage on s'arrete faire 2 tarabitas, des petites cabines ouvertes en ferraille accrochees a un cable au dessus de la vallee et tractees par un moteur de mobylette...

au Pailon del Diablo, une jolie chute d'eau

et on part rechercher pendant 2 heures une autre chute dans la jungle qu'on ne trouvera pas au final, tant pis...

On nous avait dit, pas de probleme, c'est 60 bornes de descente... Pas faux, entre les cotes, ca descend, on arrive bien eclate a Puyo, on calle le velo dans la soute d'un bus et retour au bercail. Le soir, on va faire un tour aux bains chauds, des piscines en plein air, pour se detendre un coup. On aurait aussi pu se faire un saut a l'elastique a Banos, ca avait l'air assez funcky.

Enfin un saut a la corde (pas elastique du tout), le principe est de sauter assez loin pour faire balancier et eviter de se casser les reins quand la corde est tendue... Mouais, bon tant pis, une autre fois... On tente une petite ballade vers la riviere mais on se fait arreter par 2 chiens qui ne sont pas super d'accord, apparemment on arrive sur une propriete privee, sont cons ces chiens!! Vont finir par me faire flipper...

Pour la suite, on hesite. On veut aller faire un petit tour dans la jungle, mais on n'a pas envie de se retrouver avec des centaines de touristes sur les memes chemins ni devoir vendre un bras pour quelques jours par la-bas... Apparemment la plupart des touristes vont vers Misahualli, donc bah nous on va vers Macas, un ptit bled paume dans le sud-est de l'Equateur. On verra bien la-bas, je ne me fais pas trop de soucis pour trouver un moyen d'aller faire un tour dans une communaute Shuar.

Le bus qui nous emmene a Macas reste coince au passage d'une riviere a gue, pas de chance Marcel, au moment de sortir les bagages de la soute pour changer de bus, le seul qui tombe dans la flotte, bah  c'est le mien, c'est le karma, tant pis... A Macas, on va se boire une biere en regardant les locaux jouer au volley, sport super tendance en Equateur... En repartant, on se fait aborder par un couple d'indien Shuars qui nous propose moyennant finance bien sur d'aller passer quelques jours avec eux dans la foret. Boh allez, c'est parti, on ne sait pas ou c'est, mais on signe, rendez-vous le lendemain matin.

Direction la communaute de Numpaim. 2 heures de pick-up, et 3 heures de marche sur des petits chemins a travers la foret et on arrive dans un petit village super joli, ambiance paradis sur terre.

On se baigne avec les gamins dans la riviere.

Et puis on nous sert un repas local, bon je crois pas qu'on soit difficile mais la soupe aux pates de poulet et le poulet pas cuit, ca a un peu de mal a passer, heureusement qu'il y a du Yucca, des sortes de patates qui remplissent bien le bide.

On nous fait rencontrer le shaman du village. Bon la je commence a me demander si c'est de l'authentique, du typique, ou si la communaute a pas monte un truc a la con pour recuperer un peu de pognon des touristes. Faut pas etre comme ca, je sais, mais j'ai l'impression que je pourrais etre autant shaman que lui...

Bref, il nous montre 3 cailloux, nous offre une ceinture tressee, sort une guitare et un bout de baton pour faire de la zic, ca vaut ce que ca vaut, c'est pas Ben Harper. Il nous propose de prendre de l'ayahuasca, la boisson psychedelique qui te donne des visions et te fait vomir tes trippes. On en a discute avec un frenchy rencontre sur la cote, lui a eu de jolis reves, son pote a eut l'impression de mourir pendant quelques heures... On a un peu hesite, mais le Shaman m'a pas super mis en confiance et j'avoue que passer la soiree a vomir, bof, j'aime autant prendre une biere... Arrive le soir, la communaute nous a prepare une fete de bienvenue. On allume le generateur qui sert dans les grandes occasions et on attend dans l'ecole du village. On nous fait la totale, le discours d'accueil du chef du village, les danses traditionnelles avec tenues et maquillage, quelques chansons a la guitare.

Apres les jeunes allument le PC et mettent les tubes latinos du moment, c'est notre tour... Tout le village est assis autour de la salle, il faut qu'on aille danser, seuls, les bottes aux pieds au milieu de la piece de cette ecole perdue dans la foret... Un grand moment de solitude... Mais bon, on se marre bien.

Ceci dit, on a un peu l'impression qu'on veut nous faire passer un message quand le chef repete a plusieurs reprise dans son discours qu'ils ont besoin d'argent pour les enfants, les soins, l'ecole etc... Bon, j'ai pas du comprendre. Le lendemain, session expedition dans la foret pour aller jusqu'a une chute d'eau avec nos guides locaux, le pere et ses 2 fils. C'est bien trash, ca grimpe bien. On se fait attaquer par des fourmis volantes, ca fait super mal, on se met a courir devant comme des cons... Notre guide nous applique le jus de je ne sais pas quelle plante sur les piqures, je ne sais pas si c'est un bon antiseptique mais ca va faire un mois et c'est pas encore completement cicatrise. Du coup, on evite le nid de guepes un peu plus loin... On finit d'avancer a la machette. On descend une colline en s'accrochant ou on peut pour arriver sur une super belle chute d'eau, bon ca valait le coup.

Blandine a moins apprecie que moi, je ne sais pas quelle role joue la femme dans ces communautes mais ils ont passe 2 jours a ne parler qu'a moi, a sa place je l'aurais peut-etre eu aussi un peu mauvaise. Retour a Macas dans l'aprem. Au lieu de se tapper tout le retour a pied, on doit redescendre en piroque. Bon en fait, c'est un radeau qui est presque termine quand on arrive a la riviere, notre chauffeur termine de clouer 2 planches et on est pret a se peter le cul pendant 2 heures. Bon chouette descente quand meme.

Retour a la nuit a Macas... On prend un bus de nuit direction Cuenca. Bon Cuenca, c'est joli, pas mal, pas grand chose a en dire, on y passe une journee et on poursuit notre route, direction Vilcabamba.

Tres sympa Vilcabamba, j'y serais bien reste quelques jours... Climat parfait, petit village ambiance hippie yoga et plantes naturelles...

Pas mal de ricains les cheveux longs et chemises a fleurs se sont installes ici. J'ai eu une vision, 6 vieux gringos locaux installes avec un bon Max Romeo autour d'une table de poker pour finir la journee. Speciale dedicace a celui qui se reconnaitra, c'est nous dans quelques annees ma poule. Bon c'est pas l'tout mais ca fait un mois qu'on est en Equateur et faut qu'on avance un peu.

On enchaine 3 bus en 24h jusqu'a Chimbote au Perou. De la, on monte dans un minibus bien blinde qui nous emmene a Huaraz (cordillera Blanca) en passant par le Canon del Pato. Paysages de dingue, c'est le far-west, le bus avance sur des pistes de terre juste assez larges pour lui avec un bon precipice sur le cote.

On arrive en fin de journee a Huaraz au pied de montagnes enneigees de plus de 6000 metres. On tombe en plein pendant la fiesta patria (fete nationale). Ca se resume a quelques defiles, je m'attendais a mieux. Bon on ne savait pas trop ce qu'on allait faire par ici, apres avoir discute avec le proprio du backpacker et lu un peu le guide, on se motive pour une rando de 3-4 jours. Vu qu'on cherche a se demerder par nous-meme, on zappe les agences, les muletiers etc, on loue juste le matos, on achete la bouffe et c'est parti!!

Depart a l'aube, on choppe un minibus qui passe a cote de lacs turquoizes pas degueus et qui monte a l'assaut d'une route en lacet jusqu'a un col a 4800 et redescend a Vaqueria, point de depart du treck Santa Cruz.

Premiere journee tranquille, quasi que du plat, facile Emile, on passe des petits villages, on croise des bergers, des muletiers...

La peche!!

Vers 16h, on monte le camp. Ici il fait nuit a 18h. On se rechauffe une soupe chinoise, une pomme, et la nuit commence a tomber.

Putain je crois que j'ai jamais eu aussi froid de ma vie. A 18h on est dans le duvet grand froid, en pull chaussette bonnet et gants.... T'as pas interet a avoir envie de pisser pendant la nuit.

D'ailleurs vous remarquerez qu'il n'y a pas beaucoup de photos de Blanca, elle doit mal supporter le froid ou l'altitude, elle s'est mise a enfler du visage, je vous epargne les photos...  Le lendemain matin, reveil avec le soleil vers 6h30, on gratte la glace sur la tente, petit dej et on replie. Pour augmenter le plaisir de la marche, on en profite pour se planter de chemin et se faire un petit detour bienvenu. On attaque le col de Punta Union a 4750m. La montee est bien tendue, on manque un peu de souffle a cette altitude. Paysages de dingue, encore jamais vu ca...

On remplit les bouteilles avec l'eau croupie d'un lac, 2 pastilles de micropur et c'est reparti. On s'enquille 9-10 heures de marche le 2e jour avant de monter le campement seuls au bord d'un lac. Bon le treck se fait en 3 ou 4 jours, nous on a choisit de se le faire en 3 juste histoire de pas se tapper une nuit de plus en dessous de zero et transporter un peu moins de bouffe. Dernier jour, que de la descente, du bonheur.

On croise encore tout plein d'animaux, lamas, taureaux, chevaux sauvages, etc...

Arrivee a Cashapampa ou on choppe un taxi collectif. On discute les prix a droite a gauche. Au moment de partir, un de ses collegues nous dit en rigolant de pas partir avec lui, c'est un fou. Bon sur le moment on rigole nous aussi. On ne savait pas qu'on allait devoir se tapper une route de malade a flanc de falaise en descente. Du coup je suis assez content que ses problemes de frein ne soient arrives qu'une fois en bas ou on a du s'arreter toutes les 5 minutes pour refroidir avec une bouteille de flotte. Supers souvenirs de ce treck, super content que ce soit fini aussi.

Journee de repos et on trace a Arequipa via Lima. On a decide de pas passer trop de temps au Perou. Deja c'est cher et c'est super super touristique, ca doit aller ensemble... Donc on zappe quelques etapes qui auraient pu etre sympathiques, mais bon, peut pas tout faire. Une trentaine d'heures de bus plus tard donc, on arrive a Arequipa.

On reste quelques jours a se reposer. On se fait meme un cine, putain c'est la glande!! Visite d'un monastere, amen... Bon sympa, ca occupe.

On tombe aussi sur un defile je sais pas pour quoi mais ca occupe aussi...

Retour aux choses serieuses, on va voir le canon del colca. On essaye de nous soutirer du pognon une fois de plus pour acheter un billet touristique... Vas-y mon gars, gardes-le, j'en veux pas. On monte dans un bus sur-blinde direction Cabanaconde.

On doit etre 3 fois le nombre prevu a l'interieur. Bon sur le coup on comprend pas trop, on nous expliquera apres que y'a eu 3 accidents de bus de la meme compagnie 3 semaines avant, donc ils ont arrete les frais. Ha ok, elle a l'air bien cette route...C'est bien rassurant pour le retour. On passe la soiree avec 3 frenchys, decidemment, a vider quelques bieres et du pisco, la gnole locale. Le lendemain, on descend au fond du canon, 1200m plus bas quand meme, jusqu'a une oasis.

C'est bonheur, apres 1 mois et demi a se cailler le soir, on a l'impression de retrouver l'ete. On enfile le maillot, on se calle a cote des palmiers et de la piscine...

Remontee en fin d'aprem un peu plus tendue, 3 bonnes heures pour remonter.

Le lendemain, ballade jusqu'a un chtit point de vue ou on apercoit un condor, yes!!, pas de photo, il est timide et un peu trop rapide pour mes talents de photographe. Retour a Arequipa en fin d'aprem et on enchaine, bus de nuit jusqu'a Cusco.

A savoir, au Perou, c'est un peu plus complique, a chaque fois que tu veux prendre le bus, il faut choisir entre une demi-douzaine de compagnies, differentes classes : economico, semi-cama, cama, imperial, VIP, etc... Bref tu peux passer 2 jours a faire ton etude comparative. En general, on prend economico dans la journee et semi-cama la nuit. Vivement la Bolivie qu'on ait plus le choix, uniquement des bus peraves mais pas chers mon frere.

A Cusco, on se calle dans un hostal cheap et sympa, bon il fait aussi froid dans la chambre que dehors, voir plus, je comprend pas... T'as interet a etre bien bien crados pour aller prendre ta douche parce qu'il faut une bonne grosse motivation... Bon Cusco, c'est vraiment super abuse, si tu veux visiter une eglise, un musee, un monastere ou n'importe quel site inca dans la vallee, t'es oblige de prendre un bolleto touristico super cher. C'est pas vraiment qu'on n'ait pas les moyens, quoi que, mais j'aime pas du tout ce principe de prendre les touristes pour des distributeurs de dollars et essayer d'en tirer un max. Le prix du billet a encore double par rapport a 1 ou 2 ans en arriere. Du coup, on boycotte, pas de visite d'eglise, pas de visite dans la vallee sacree, ca fait une bonne grosse economie... On passe 2 jours a se ballader dans la ville, sympa...

Et une journee a aller voir le marche touristico-touristique de Pisac.

Bon voila quoi... J'ai pas ete super emballe par cette ville, je ne suis pas sur d'avoir croise un habitant, a part des gringos et des vendeurs de souvenirs, pas vu grand monde.

Bon, on est quand meme la pour aller voir le Machu Picchu. Pareil, prendre le train nous ferait un peu trop mal aux fesses... Pour donner une idee, c'est encore plus cher que le TGV, bref une belle arnaque. Donc on prend l'option bus de nuit (avec la seule compagnie qui ne fait pas tomber ses bus dans le ravin a ce qu'on nous dit...), arrivee a 2h et demi du mat dans un ptit bled paume dans la pampa, taxi collectif a 4h du mat jusqu'a la station hydroelectrique et 2 heures de marche le long de la voie ferree jusqu'au village en bas du site... Facile en fait.

Ambiance station de ski a Aguas Calientes. On se calle dans un des hostals les moins cher, ca va sans dire. Siestoune histoire de recuperer un peu. On se motive pour aller voir le musee cense etre gratos avec le billet du Machu Picchu. "Ha no amigos, maintenant faut racker ici aussi..." Bon, je suis un peu fatigue, je m'enerve un peu, on vient de se prendre une bonne pluie sur la gueule, je lui explique que j'en ai un peu raz le cul de ces pe%&tracions... Du coup on commence la visite du musee en regardant par la fenetre... Vraiment des raccros ces francais!! Bon, le gardien est sympa, il nous laisse rentrer en echange d'une clope, ca va, t'es cool toi!

On nous a averti que faut faire gaffe ou tu bouffes ici. Vu que les touristes restent une nuit au mieux, ils cherchent pas vraiment a faire de la qualite, la bouffe fait 3 fois le tour de la ville jusqu'a ce que tout soit consomme, bref au mieux t'as la chiasse, au pire t'es bien malade. Bon allez, on a bien economise, du coup on se fait un kif dans un resto tenu par un francais... Popopo, du vrai pain, des plats a en lecher l'assiette... Petit bonheur simple. On se couche tot histoire d'etre en forme le lendemain. J'explique un peu comment ca fonctionne la visite du Machu Picchu. En gros, seuls les 400 premiers a l'entree le matin peuvent s'inscrire pour aller voir le Wayna Picchu, la colline a cote d'ou tu as une vue de saligaud sur tout le site. Du coup, c'est n'importe quoi. Ceux qui decident de monter jusqu'a l'entree a pied (1 bonne heure de marche bien raide, ce qu'on a fait bien sur!!) partent a 4 heures et demi du mat avec la frontale, et attention, t'as pas interet a trainer dans la montee, sinon tu te fais doubler par des lascars super motives qui se la tappent en courant... Les autres qui misent sur le premier bus qui part a 5h30 et arrive a l'entree a 5h45 commencent a faire la queue vers 3 heures du mat. N'importe quoi mon ami, c'est eurodisney.

Bon mais je reconnais que ca vaut le coup, c'est vraiment magnifique. Lever de soleil sur les ruines sans les dizaines de groupes de gringos qui gachent les photos, ca le fait.

On a encore une bonne etoile, temps parfait aujourd'hui apres une journee de pluie degueulasse la veille. On commence par l'ascension du Wayna Picchu, super raide, sont tares ces incas, t'as l'impression que si tu perds l'equilibre, tu vas te retrouver 1000 metres plus bas dans la vallee. Faut pas avoir trop le vertige, surtout que t'as aucune securite sur le site. Bon en tout cas, c'est splendide...

On ne prend bien sur pas de guide, on m'a dit qu'on ne sait pas grand chose et qu'une bonne partie de ce qui se raconte sont des suppositions, donc on peut aussi bien se raconter nos propres histoires. En plus, quand je vois un guide raconter ses conneries sur l'energie cosmique degagee par une pierre et demande a son groupe de faire une apposition des mains avec derriere une mamie locale qui se fout discretement de sa gueule, je me dis qu'on n'a pas rate grand chose... Un dernier petit tour jusqu'au pont a bascule inca, ca fait plus de 5 heures qu'on est la, on se decide a descendre pour essayer de chopper le petit train pas trop cher qui nous ramene a la station hydroelectrique, parce que c'est pas le tout mais je suis rince...

Retour dans la soiree a Cusco. Le lendemain soir, on choppe un bus de nuit direction Copacabana au bord du lac Titicaca en Bolivie. Ca y est, 13e pays du parcours. Copacabana est la ville ou les Peruviens et les Boliviens viennent faire benir leurs voitures, leurs camtars, enorme. Pour le coup, ils decorent leur caisse avec des guirlandes, des voitures miniatures, des grigris, ils l'aspergent avec du cidre. Le pretre commence par jeter un peu d'eau benite sur le moteur, et puis sur la caisse, si il arrive quelquechose apres ca, c'est vraiment pas de chance.

On passe 2 jours a se la couler douce.

On prend un petit bateau jusqu's l'isla del sol. On s'installe a Cha´llapampa, un petit village dans le nord de l'ile avec une plage de carte postale. Pas pire.

C'est un peu le paradis ici, la population locale n'a rien change a ses habitudes, ils continuent a promener leurs troupeaux de moutons, leurs cochons, leurs vaches a travers le village et sur la plage pour les faire boire.

Bon a 3820 metre d'altitude, l'eau est un peu fraiche, perso je laisse Blanca faire sa maline en allant se baigner...

On passe 2 jours a aller voir quelques ruines, a regarder le coucher de soleil a la playa.

C'est incroyable comme ce pays ne coute rien, je n'arrive meme pas comprendre comment c'est possible. Tous les matins, midis et soirs, on va se faire un desayuno, almuerzo ou cena sur une chtite terrasse ou dans un ptit resto local pour 2 ou 3 dollars.

On se fait un petit treck le dernier jours pour rejoindre le sud de l'ile en faisant tous les detours pour eviter les peages mis en place par les locaux pour faire racker les touristes.

Retour en batal et bus jusqu'a La Paz.

Voila, on y est, bravo a ceux qui ont eut le courage de lire jusqu'ici. 2 jours que je me casse le cul pour mettre les photos en ligne et ecrire ce &%#@* de message. Ca c'est fait, maintenant on va louer des bicycletas et aller se faire la ruta de la muerte. Aie caramba... Bonne fin de vacances a vous. Une grosse bise de nous 2. Pensez a envoyer quelques niouzes. Ciao gringos!!

Blanca i Mateo

Salut za vous les zapaches!!

Allez on continue... Nouveau message en direct live de Puerto Lopez, la capitale de la baleine en Equateur. Encore un gros mois ecoule depuis le Venezuela.

A Merida (Venezuela), on passe une petite journee a se ballader dans la ville, le telepherique le plus haut et le plus long du monde est en travaux, pas de chance Marcel, donc tant pis, ca sera pour une autre fois.

On prend un minibus bien funcky pour aller faire un tour a Jaji, un ptit bled paume dans la montagne.On sort nos derniers sioux pour se faire des fraises a la creme... Bon dit comme ca, ca a l'air de rien, mais un petit kif culinaire apres des mois de pollo et arroz, c'est beaucoup bonheur dans la bouche...

Bon c'est pas le tout mais il est temps de mettre les voiles et quitter notre pote Chavez pour retourner en Colombie. On lache la bande de furieux qui squatte ici depuis des semaines et notre ami Espagnol qui nous suit depuis qq temps... Petit probleme, on n'a plus de sous, meme pas assez pour rejoindre la frontiere et payer la taxe de sortie. Et comme explique avant pour ceux qui suivent, c'est pas simple de recuperer du pognon au Venez. On tente notre chance a la plus grosse banque mais elle est fermee a cause de je ne sais quel conges. Bon ca commence mal. On croise un vieux francais installe la qui nous explique que c'est meme pas la peine d'essayer, merci mon pote, t'es rassurant. On tente quand meme les guichets automatiques. Echecs aux 6 ou 7 premieres banques testees. Finalement la derniere du lot veut bien nous lacher quelques billets, on aura juste assez pour quitter ce pays. Le Venez c'est beau mais pinaize c'est complique des qu'il s'agit de pognon...

Une bonne journee de transport pour arriver a San Gil, une petite ville Colombienne super trippante.

On suit les premiers matchs de l'equipe de France dans le mondial. Bon on ne va pas s'attarder la dessus, a partir de maintenant on est Belges ou Suisses pour eviter de se faire chambrer des qu'on discute avec un local.
Les elections presidentielles Colombiennes se rapprochent et les locaux, principalement supporters de Mockus nous parlent des fraudes du camp de Santos...

Bon je ne sais pas si il a eu besoin de frauder pour se faire elire, mais dans tous les cas Santos a l'air d'etre un bel enc*&#... Bref...
On Part voir Barichara, une jolie ville coloniale pas tres loin de la...

... et ballade jusqu'a Guane. Bon bah Guane, mignon, pas grand chose a en dire, une petite place, un musee, du fromage degueu... Voila quoi...

Dernier jour a aller se baigner a une cascade du coin. 2 dollars l'entree bande d'escrocs... Bon allez c'est pas grave, aujourd'hui c'est fete... On rencontre le chanteur du groupe local Mariakana avec qui on termine la journee a la binouze et a l'aguardiente. L'aguardiente, c'est de l'alcool de canne qui a un petit gout de pastis pas faux. Pour 2 dollars la petite bouteille, c'est un bon moyen de perdre la vue pour pas cher... Retour de nuit dans la benne du pick-up des proprios, ca nous arrange bien, pour une fois j'aurais pas a trainer Blandine...

On se dirige vers le parc national El Cocuy. On arrive dans un bled perdu dans la montagne.

Un petit couple Canado-Colombien nous brief sur la ballade... Le temps d'acheter une couverture parce qu'il caille ici mine de rien, et on choppe le camtard du lechero jusqu'a l'entree du parc. Une bonne odeur de lait bien degueu de bon matin histoire de se mettre d'attaque, et on marche jusqu'au refuge a 3850m d'altitude...

Je me tappe un bon gros mal de crane le premier jour, donc on reporte l'ascension au lendemain. On va se ballader jusqu'a 3 lacs pas trop loin en attendant.

On se partage un ptit lit pour faire des economies et pour se tenir chaud. Il fait super froid, au pieu a 7 heures du soir, calles sous les couvertures, de toute facon y'a pas grand chose a foutre... Le lendemain on commence l'asencion donc... L'objectif est de monter a 5000m jusqu'au Pulpito del Diablo. On est un peu speed, un des gardes a accepte de nous redescendre un peu plus tard. On monte quand meme jusqu'a 4700 dans un paysage lunaire. Bonne ballade bien fatiguante. A cette altitude, tu regrettes bien la cloppe du matin...

Voilou, au final bien sympa ce petit detour hors des sentiers touristiques... Premiere experience avec la haute montagne et retour du froid apres 5-6 mois de grosse chaleur, va falloir se rehabituer.

On choppe un bus de nuit direction Bogota. Vraiment tres tres sympa cette ville. Ca fait partie des 2 ou 3 villes depuis le debut du voyage ou je me verrais bien passer quelques annees. Moulte culture, de petit theatres, concerts gratuits, un quartier boheme super joli.

Bon par contre, pas de chance pour nous, on arrive en plein durant la leya secca, la loi "seche", alcool interdit a la vente les 3 jours precedant les elections presidentielles... Du coup a part le 1er jour ou on peut prendre une bonne michelada et un vin chaud, bah c'est disette... Au passage, la michelada, si je n'en ai pas encore parle, c'est de la biere avec de la sauce piquante, ca parait space comme ca?? Bah ca l'est effectivement mais c'est plutot bon. Bref, en tout cas, pas bien compris a quoi sert cette loi, ils ont peur que les electeurs vomissent dans l'urne, qu'ils soient trop defaits pour se rappeler pour qui ils doivent voter, ou encore qu'ils cuvent toute la journee... Faudra m'expliquer.

Comme de par hasard, le gouvernement arrive a faire liberer 4 otages retenus par les farcs depuis 12 ans une semaine avant les elections... Ca tombe quand meme plutot bien. Bon allez faut pas chercher le mal partout.

Ha, et ici comme ailleurs en amerique latine, surtout au Venez et en Colombie quand meme, les ricains ne sont pas trop apprecies de la jeunesse locale, on ne peut pas leur en vouloir, doivent avoir quelques raisons... On voit de temps en temps ce genre d'inscriptions sur les murs.

A part ca, on va voir ce que donne la ville vue d'en haut...

... et sur les conseils de 2 frenchys installes ici, on va goutter aux tartines de Pascal, un ancien de la legion etrangere, un personnage ce gars-la. Un fou... Et de loin le meilleur resto en 6 mois. Tartines 3 fromages a se tapper la tete contre les murs, meme si je n'etais pas en manque, j'en aurais bave...

Sur ce, on part deguster un bon arabica dans la zona cafetera, toute la region qui produit un des meilleurs cafes du monde. On s'installe a Salento, un ptit patelin dans la montagne.

Visite d'une finca de cafe bio.

Le proprio, un ricain installe ici veut vendre son cafe a la demande directement aux torefacteurs du monde entier. Je ne vais pas rentrer dans les details mais ca permettra d'eviter que sa production ne se retrouve melangee a tout le reste de la production colombienne comme c'est toujours le cas.

On se fait une ballade sympathique dans la vallee de Cocora avec un ptit couple de Lyonnais tres cools... Les plus hauts palmiers du monde (bon ok on s'en fout mais quand meme), jusqu'a 70 metres de haut, poussent dans cette vallee.

Et ballade en velo le dernier jour. On veut louer des velos au gringo qui a une agence ici, mais il n'est pas la. Du coup, on demande au petit reparateur de velo du village si y'a pas moyen qu'il nous loue 2 bicycletas. Si si claro, no problemo... Il nous en sort un qu'il vient de reparer (ou pas...), et son pote nous ammene 2 rues plus loin chercher un autre velo, le sien surement. Bon c'est loin d'etre des velos de compet (faut pousser la chaine avec le pied pour changer de vitesse, pas faire attention aux freins qui freinent pas) mais c'est vachement plus economique et ca permet de se la faire "locale".

Voila, derniere etape a Popayan avant de rejoindre l'Equateur. Une bonne fondue au fromage chez une suisse installee ici... A part ca joli mais pas grand chose a en dire. Bon promis j'arrete de parler de bouffe.

Voila, c'est fini la Colombie... Super pays, beaucoup plus sur pour le touriste que ce que l'on en dit en France. Pour les touristes seulement, plusieurs centaines de personnes continuent a etre assassinees impunement tous les ans... Pour ceux que ca interesse ...

Direction l'Equateur. On se speed un peu pour etre au marche du samedi a Otavalo dans le nord du pays. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'on arrive en plein pour la fete de la Saint Jean, grosse grosse fete a Otavalo, et pour le sommet de l'Alba (La Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América). Otavalo est une des villes ou les populations indiennes sont les plus representees en Equateur. D'ailleurs, contrairement a la majorite des cas, ici ils s'en sont plutot bien sorti. Apres presque 2 mois en Colombie et Venezuela, gros changement culturel, sympa de retrouver une dominante "indigene" comme on dit par ici.

Premiere soiree a regarder le concert et les danses organises.

Le lendemain, on essaye de negocier avec les militaires pour aller ecouter nos potes Chavez, Correa, Morales et autres dirigeants des pays de l'Alba. Bon, visiblement sans passe, ca passe pas... Du coup on prend part a la manif organisee devant le sommet.

Plein de bonnes causes plaidees ici...

Bon en ce qui concerne celui-la je ne sais pas... La magie sexuelle taoiste, connais pas, faut voir...

La protection d'un sommet ou 5 ou 6 dirigeants de pays pas forcement les plus apprecies parmis nos amis Americains n'est pas super impressionnante. Une centaine de militaires gardent l'entree, c'est a peu pres tout et l'ambiance est plutot tranquille. On est loin du sommet du G8, enfin j'imagine... On retrouvera nos amis politiciens peut-etre au Paraguay mi-aout pour le forum social des ameriques si jamais on se motive.

On parcours le marche et on fait nos touristes en achetant une caisse de souvenirs... Bon pas cool, ca nous coute aussi cher a envoyer que la valeur du carton... Ca fait chier, on garde le tout pour l'instant, on verra si on peut envoyer ca moins cher un peu plus loin...

Pendant tout le week-end, les habitants des villages alentours debarquent en ville completement bourres pour certains, ils chantent, ils rentrent dans les maisons et dansent, enfin ils sautillent, mais bon c'est pareil je crois... Sympa. On bouffe local pour 1 dollar sur la place du marche. A part le gras et l'huile qui font un peu douter de l'etat de proprete des ustencils, c'est plutot bon leur... heu... viande?? legumes? Sais pas trop c'que c'est mais ca l'fait!!

Bon pas cool, Blandine est a nouveau malade... Sait pas c'qui s'passe, j'ai pas choisi un modele fiable, j'vais demander un remboursement a la Gallou Inc.

On va quand meme se ballader a la lagune de Cotacachi. Encore un lac... Bah ouais, desole, j'essaierai de vous trouver autre chose la prochaine fois. Mais joli quand meme. Observez bien les 2 iles en forme de cochons d'inde couches... Ok, je ferme ma gue*&#...

Direction Mindo pour faire de la tyrolienne et aller voir une cascade...

Et bah non, perdu, rien, nada... Vu que l'etat de Blandine s'arrange pas (on peut se rendre compte du delire provoque par la fievre sur la photo du dessus), on va voir un medecin qui diagnostique une infection de la gorge. Ha bon.... Sur?? Ok, c'est toi le medecin... Pas trop sur du diagnostic mais la consultation et les medocs sont gratos, c'est toujours ca... On retrouve 2 francais croises a Otavalo quelques jours plus tot, ca me permet de m'occuper et de boire des bieres pendant que Blandine est en train d'agoniser... Bah ouais, que ca ne nous pourrisse pas le voyage a tous les 2 au moins...

Au passage, on est passe en hiver. On a change d'hemisphere... Ha y est, c'est fait! On est passe au sud... Whouhou!!! Bon ca change rien hein, tout pareil. Voila la ville du milieu du monde, un bon moyen de faire venir (et payer) plein de touristes pour faire une photo un pied dans chaque hemisphere... Laisse moi te dire qu'on ne s'est pas arrete... Bande de bouffons... Ca va, je deconne.

Bon donc on ecourte le sejour a Mindo pour aller faire quelques examens a l'hopital de Quito. Si Blandine me claque entre les doigts, c'est sur moi que ca va tomber apres...

Resultat... Palu!! Le gros lot, jackpot... Ouais!!!! Super, excellent... Trop contents. Bon nan petit coup de flip quand le medecin nous l'annonce. Pas bavard en plus l'enfoire. Bon finalement le medecin nous explique qu'il s'agit de la version la plus soft du palu et qu'elle va prendre un traitement qui empechera les rechutes. Bon bah finalement c'etait rien, pas de quoi casser 3 pattes a un canard. Blandine reste a l'hopital pour la nuit en observation... Heu nan finalement 2 nuits... Heu 3 nuits... On peut sortir la?? Au bout de 72 heures, elle peut sortir, et moi aussi accessoirement...

Visite de la vieille ville...

et on va voir la ville d'en haut sur la montagne... Bof...

On part se faire une chtite marche au volcan Cotopaxi histoire de se degourdir les jambes. Bus et stop avec un local et on feinte le garde qui veut absolument que les touristes prennent un guide pour rentrer... 'spece d'enfoire, pas du tout besoin. On s'installe a un petit gite d'altitude pas trop cher...

et on repart en stop jusqu'au "parking" a 4500. De la, on monte jusqu'au refuge a 4810 (ca y est, on est au sommet du mont blanc bande de ptits joueurs... meme plus haut si on considere que la terre est enflee a l'equateur... bref) et jusqu'au pied du glacier vers 4900. Putain tu sens bien tes poumons a cette altitude.

On aura l'occasion de voir des chevaux et des torreaux sauvages, un coyote et entendre des ours se ballader et discuter a cote de notre refuge la nuit... J'aurais bien aime voir leur bouille, de pas trop pres. Ptite soiree seuls dans le refuge la nuit au coin du feu... Sympa.

Sur ce, on se rend vers la boucle de Quilotoa. On dort dans une auberge geree par la communaute locale et on se ballade le lendemain de Quilotoa a Chugchilan.

Allez, pour faire plaiz a Blandine, une photo de Pegase... Si si les ailes en arriere plan... Ouais je sais...

Voila, on est de retour sur la cote, a Puerto Lopez. Direction la mer et les baleines, ca va envoyer du gros...Pour finir, ma derniere coupe en avance sur son temps, a la derniere mode Equatorienne... La classe!!

Bises a tous et profitez bien de la cote d'azur. Envoyez des niouzes. Ciao todos

Mateo i Blanca

Ola que tal amigos capitalistos??

Encore un mois ecoule depuis le dernier message. Allez, concentration, qu'est-ce qu'il s'est passe depuis un mois?? Ouh hombre!! Moulte moulte...
Ca fait donc une bonne semaine qu'on est a Taganga ou on a fait la connaissance de Jeremy et Anna, un ptit couple de parisiens tres sympas (oui monsieur) qui realisent des interviews de populations latino-americaines directement concernees par des problemes sociaux-ecologiques. Super interessant, ca me fait penser que ca serait peut-etre le moment de se sortir les doigts du cul pour faire autre chose que du tourisme, bon on n'y est pas encore hein, mais on y pense tres fort!! Bref, comme je l'ai deja dit, vraiment super sympa cette petite ville de Taganga, promis on y retournera un de ces jours. Cales tranquilles dans notre posada avec une petite terrasse bien sympathique depuis laquelle on peut suivre tous les matchs de foot, et profiter des couchers de soleil une cerveza a la main, c'est bonheur!!

Seul bemol, les Colombiens sont completement tares avec la musique. La semaine ca va encore, mais le week-end mon ami, accroche-toi... Pour dormir, t'as interet a etre bien saoul sinon c'est mal barre. La posada d'a cote arrete la musique qui sort de ses amplis 4x4000W vers 6h30 et le petit vieux d'en bas reprend vers 7h du mat avec du gros son aussi... Merde alors, ils sont bien equipes ici!! Toutes les maisons s'y mettent, du soir au matin. Bon on s'en foux, quelques jours c'est marrant...

Apres avoir un peu recupere par ici, on se dirige vers la Peninsule de la Guajira ou vivent les indiens Wayúus (Voyous). En route, etant donne qu'on n'arrivera pas a tout faire en une fois, on s'arrete a Palomino, un ptit bled au milieu de nulle part. De la on prend la direction de la mer un peu au feeling et on tombe sur un camping bien rustique les pieds dans l'eau. On va chercher l'eau au puis pour prendre la douche dehors, pas d'electricite, comme j'aime.

On tombe dans ce trou paume sur un petit couple d'italiens rencontres 2-3 mois plus tot au Nicaragua et sur une francaise qui vit en Guyane francaise et qui connait Miram. Y'a pas a dire, t'es une star mon cochon!!

Et puis on part vers la peninsule. Encore un trajet bien funcky. Le 1er bus nous depose a un croisement au milieu du desert. La, pas de chance, la route qu'on doit prendre est bloquee, ca sent le roussi Simone. Je comprends pas grand chose a ce qu'on me raconte, je ne sais pas pourquoi ni quand elle va reouvrir. Bon finalement j'arriverai a comprendre par la suite que les Wayuus bloquent la route et la voie de chemin de fer pour protester contre la compagnie miniere qui refuse d'indemniser la famille d'un gamin qui a ete ecrase par un de ses trains. Bon je les comprend mais ca ne nous arrange pas vraiment. Finalement, un pick-up de passager nous prend et s'engage dans des sentiers paralleles bien sports.

On traverse des domaines Wayuus et a chaque fois, c'est un petit billet qui tombe dans la poche des proprios des lieux, bon allez, c'est normal en meme temps. On passe un peu de temps a essayer de desensabler une voiture coincee la. On attrape un 2e pick-up a Urubia, direction Cabo de la Vela. On est accompagne par une bonne dizaine de Wayuus qui partagent avec nous les bancs installes dans la benne arriere, sympatique.

Arrivee au coucher de soleil avec les couleurs les plus incroyables que j'ai jamais vu, rrroooo....

Cabo de la Vela ressemble a une ville de western au bord de la mer : 2 rues en terre, 2 voitures qui trainent par la et derriere le desert a perte de vue. On s'installe en hamac au bord de l'eau sous une paillotte, pas pire...

2 jours a se ballader dans le coin : a travers le desert jusqu'au pilon de azucar et sa plage pas degueu en bas

jusqu'au phare et sa plage pas moche a cote, boh voila quoi, elle est pas compliquee la vie.

Cabo de la Vela est le meilleur spot de kite-surf de Colombie, une baie protegee avec une belle mer turquoize bien plate et un gros vent qui souffle regulierement et tous les jours. Popopo, ca fait bien envie, bon de toute facon on n'a pas de matos et les Wayuus ne se sont pas encore mis au kite, comme ca c'est regle. Les 4 touristes venus avec leur matos se regalent.

Allez, finalement on se decide a prendre la route pour le Venezuela. La meme en sens inverse : pick-up, pick-up et arrivee a la frontiere.

Petite introduction avant d'aller plus loin. Le president de la republique Bolivarienne de Venezuela, Hugo Chavez, a mis en place depuis 2-3 ans je crois un double systeme de taux de change : pour resumer, il y a le taux dont beneficient les citoyens Venezueliens, en gros 8 Bolivars pour 1 dollar, et le taux pour les touristes qui generalement possedent plus de moyens, 4 a 5 Bolivars pour 1 dollar... Le principe ne me choque pas, le probleme c'est que tout multiplier par 2 dans un pays ou tout est deja tres cher et qui connait une inflation de 100 a 150% par an depuis 2-3 ans, bah ca pique et ca te vide ton PEL en moins de 2... Donc ce que font a peu pres tous les touristes, c'est changer des dollars ou des euros au marche noir...

On arrive donc avec une cagette de pesos et de dollars a la frontiere. Un peu stressant de se ballader avec autant de pognon sur soi. L'autre probleme, c'est qu'on doit viser juste, on se sait pas du tout combien de temps on va rester au Venez. Bon, donc on change 900$ en se disant qu'on sera tranquille. On fait le tour les agents de change de la petite gare de bus ou on se trouve pour trouver le meilleur taux... Cette fois on s'en sort pas trop mal.

On prend un bus de nuit direct pour Caracas, ca evite de devoir changer a Maracaibo qui possede le record national d'enlevements du Venezuela (400 en 3 mois et demi dans le pays quand meme, chapeau les gars!!). Bon on n'est quand meme pas super serein en allant au Venezuela, je reconnais... Une Allemande rencontree en Colombie et qui vit au Venez s'est faite depouiller 4 fois en 7 mois, Caracas est la 2e ville d'amerique latine la plus dangeureuse apres Ciudad Juarez au Mexique... Tous les gens rencontres sur le trajet nous disent de faire gaffe... Mais nan, c'est des conneries, on a la baraka depuis le debut, inch'allah y'a pas de raisons... Petite escroquerie a la frontiere, tous les passagers se font soulager de qq bolivars pour que les gentils douaniers ne fouillent pas les sacs en soute pendant 3 plombes, au passage le conducteur du bus se prend sa com, comme c'est bon de se faire enc*#er. A savoir aussi avant de t'en rendre compte par toi-meme, ici le luxe des bus de nuit, c'est de mettre la clim a fond pour qu'il fasse dans les 15 degres a l'interieur. Quand il fait 30 ou 35 dehors, ca fait mal. Une fois Blandine a demande au chauffeur de baisser : "a non, pas possible, c'est tout bien regle...". Ha bon, autant pour moi. La nouveaute du Venezuela aussi, c'est les controles militaires sur la route, parfois toutes les 30 minutes sans exagerer. Controle des passeports, interrogatoire : "qu'est ce que vous venez foutre ici??"... Allez, ca met en condition et finalement ca rassure pas moulte, ca nous donne plutot l'impression que le danger est bien reel et ca nous laisse une petite tension permanente. On aura quand meme bien droit a la fouille complete des sacs. En tant que touriste, j'ai droit a une petite faveur, a poil dans la cabine et on s'accroupit pour verifier qu'on n'a rien cache dans le trou de balle. La prochaine fois je lui fais un strip.

On arrive enfin a Caracas. On s'installe dans le quartier safe de la ville. L'idee, c'est de chercher un bateau de marchandise qui pourrait nous emmener jusqu'a los roques, des iles pardisiaco-idylico-parfaites connue des kiteux et des plancheux. L'avion, on oublie, c'est pas trop dans notre budget. On prend le metro et un minibus pour se rendre au port, on cherche, on va a la marina, rien ne part avant mercredi. Bon ca fait 4 jours a attendre a Caracas, pas super emballes. On ira a Providencia, une ile colombienne, depuis Bogota un peu plus tard si on a envie de Caraibes. La on va plutot partir rapidement d'ici. Voila la seule photo qu'on aie prise ici pour ne pas sortir l'appareil n'importe ou...

Ouais, ok pas terrible je reconnais. Bon mais les barios de Caracas sont super jolis, promis (vu de dehors en tout cas).

Bus de nuit pour Ciudad Bolivar qui parait etre un bon spot pour rayonner dans la region. Blandine n'est pas aussi robuste que je pensais, malade.... Tss tss, les bretons ne sont plus c'qu'ils etaient. On reste coinces 3-4 jours en attendant que ca passe. Ciudad Bolivar, c'est pas la folie : une place, une eglise et un ptit resto plat unique en face de la posada.

On rencontre un hollandais un peu con, faut bien le dire qui est ici depuis 2 semaines, coince a cause d'une morsure de chauve-souris dans la foret, il attend d'etre sur d'avoir eu la bonne injection contre la rage. Je fais le tour de la ville pour essayer de trouver les meilleurs prix pour se rendre au salto de angel, la chute d'eau la plus haute de monde, quand meme hein... Pas moyen de s'y rendre par la route ou en barque, oblige d'y aller en avion, ca fait tout de suite un trou dans le portefeuille. La posada propose des tarifs 'de luxe', j'imagine qu'ils doivent t'emmener en jet prive pour ce prix. Je sors mes talents de negociateurs et j'arrive a avoir un 30% de remise chez une autre agence. Le probleme c'est qu'on a encore rien fait et qu'on n'a deja plus assez de sous pour y aller. On arrange un transfert de sous avec le proprio de la posada qui se prend une bonne commission au passage. Obliges d'attendre 4-5 jours que les sous arrivent sur son compte.

On commence par aller passer 3 jours dans le delta de l'Orenoque. On a trouve un tour a moitie prix par rapport a ceux de la posada. Vu qu'on est beaux et sympas, tout le monde veut venir avec nous bien sur, donc on ramene 5 personnes en plus, ca nous permet d'avoir un bon petit prix. On part avec 3 frenchys de Narbonne bien cools rencontres dans le bus de Caracas, un couple suisse-allemand et 2 japs bien cools. Luis et son compere nous emmenent sur la riviere pendant 3 jours.

On verra dans le desordre singe hurleur, mygale, hoatzin (oiseau prehistorique), ibis rouge, toucan, des perroquets assez magnifiques, des dauphins d'eau douce...Ca va, on commence a avoir une liste correcte de zanimaux.

On se fait une petite pause picnic baignade au bord du fleuve. "y'a pas des piranhas par ici??... Nan, pas trop, et ils n'attaquent pas... Ha ok, ca va alors, j'suis completement rassure!!" On me dit de ne pas pisser dans l'eau quand je me baigne parce qu'il y a des poissons microscopiques attires par l'urine qui peuvent penetrer dans l'uretre et que c'est tres douloureux et un peu complique a retirer... Et bah je suis bien content d'apprendre ca une fois que je viens de faire, j'ai bien envie de verifier si je ne vois pas une petite tete qui depasse... Apres quelques problemes de moteurs, on arrive au campement a la nuit, super sympa, 3 bungalows et une piece commune en plein milieu de la jungle avec un petit pont au dessus de la riviere.

On y retrouve notre hollandais, super enerve d'avoir paye 2 fois plus cher pour exactement la meme chose que nous...

Le lendemain on part se ballader dans des villages Waraos, le contact n'est pas super facile, on s'observe, on a l'impression qu'on n'a pas grand chose a faire ici avec nos appareils photos autour du coup et notre equipement Quechua. On pourrait retracer l'histoire des emballages plastiques en prelevant autour du village. Tout est jete directement devant la maison, merde on n'a pas grand chose a dire vu ce qu'ils consomment mais ce petit village a l'air d'etre construit sur une decharge.

On part pecher le piranha en fin de journee, bon c'est l'echec. On remet ca le soir devant le campement, Blandine et Luc attrapent quelques poissons-chat... Pitain, j'etais a 2 doigts, une grosse prise qui a faillit peter ma canne, parole!! Bon a moins que j'aie accroche une branche au fond, possible aussi mais franchement ca m'etonnerait.

Derniere journee a se faire une petite marche dans la foret... Bon c'est vraiment histoire de, ca fait un peu beaucoup "bon ils sont contents les touristes? Je vous ai fabrique un chapeau et j'ai fait du feu avec 3 bouts de bois...". Une belle tete de lutin... Ou de vainqueur, au choix...

Allez, cool quand meme. Retour a Ciudad Bolivar dans la soiree.

L'argent n'est toujours pas arrive. Avec les qq bolivars qui nous restent, on decide de se rendre dans la Gran Sabana, des grandes plaines plantees de Tepuys, des enormes plateaux rocheux assez mystiques et qui possedent une faune et une flore endemiques. Etant donne qu'on ne peut pas se payer l'acces et la rando au plus connu d'entre eux, Roraima, on se rend a El Pauji en suivant les conseils d'une Venezuelienne rencontree qq jours avant. 12 heures de bus de nuit pour arriver a Santa Elena, classique, on a droit a nos 5 ou 6 controles militaires...

Santa Elena est connue pour son commerce d'or et de diamant et sa contrebande d'essence. Au Venezuela, 80 litres d'essence coutent a peu pres 1 dollar. Pas cher, j'vais me mettre a boire du petrole, ca coute moins cher. Du coup les Venezueliens peuvent continuer a faire rouler leurs vieilles caisses americaines des annees 70-80 avec des gros v8 sans se ruiner. Pour l'ecologie tu repasseras mais pour l'economie...

El Pauji est la plus petite et la derniere des villes creee au Venez, juste a la frontiere Bresilienne. On y trouve pas mal d'allumes et d'anciens hippies qui se sont reconvertis dans l'artisanat. La route d'acces est clairement la plus taree qu'on aie vu depuis le debut de ce voyage. 75 bornes de route en terre qu'il faut refaire tous les ans : chaque annee les pluies torrentielles creuvassent la route et detruisent tous les ponts.

Parfois, El pauji reste coupe du reste du monde pendant plusieurs mois avec juste un poste de radio pour communiquer. Ils sont encore en train d'y installer l'electricite, alors on n'en est pas encore a parler de portable et internet marche quand il veut au centre de telecommunications paye par le gouvernement. Un pick-up collectif nous y depose et on part s'installer au campamento 13 lunas tenu par Paulista, un bresilien et sa femme Camelia.

Paulista est clairement la star locale. Il est tres engage dans la vie de la communaute, egalement tres engage politiquement et un peu allume sur les cotes. Il possede son petit atelier de fabrication d'encens 100% naturel et il essaye de me convaincre de faire son commercial de retour en France, mouais on verra hein... Il est en train de monter un projet d'atelier pour developper sa production et reconvertir les travailleurs des mines d'a cote qui sont sans emploi suite a la fermeture de la plupart des mines sauvages du pays par Chavez : vous pouvez zieuter une petite video du personnage ici. Il nous explique le calendrier maya, nous dit tres serieusement de faire attention le 21 decembre 2012 et pense qu'une nouvelle ere de conscience commencera ce jour-la. Ouais, bon je ne suis pas sur de te suivre completement la-dessus, mais c'est sur, ce jour-la j'aurai une petite pensee pour toi.

Il fabrique tout ce dont il a besoin, fait pousser des tonnes de legumes, de fruits, de plantes medicinales, fait de la lombriculture, reutilise et recycle, un mec bien ce Paulista... 

Ballade au sommet du dernier Tepuy avant la frontiere avec une vue grandiose sur la foret amazonienne.

On part se baigner (et accessoirement se doucher) a la cascada esmeralda a 20 minutes de marche.

On passe au Salto Catedral en repartant de ce petit coin de paradis.

On se fait prendre en stop par Carlos Sainz qui rentre du taf avec ses collegues. Il roule comme un dingue, evite les crevasses, derappe, perd son pot d'echappement en route, pas grave, on se bouffe de la boue dans la benne a l'arriere et on decolle sur les bosses. Bon je lui fais confiance hein, c'est pas ca, mais j'suis un peu plus tendu que la famille avec le bebe qu'il a pris en stop un peu plus loin et qui a l'air habituee au trajet...

Retour a Ciudad Bolivar ou on peut enfin recuperer nos sioux. Encore une fois, on nous stresse, Paul le gerant de la posada s'est fait braque 2 fois en allant chercher ses sous et nous explique que des truants attendent dans la banque seulement pour prevenir leurs complices dehors. On est en plein dans un film d'action. Du coup il nous monte une operation commando, son beauf viens nous prendre en caisse, il nous depose a la banque et attend a l'interieur avec nous pour pouvoir eventuellement reperer les malfaiteurs. Une fois les sous recuperes, Blandine repart avec lui chercher la voiture. Il vient devant la banque, laisse le moteur tourner, ouvre la porte, je sors, rentre dans la caisse et il fonce sans s'arreter nul part.... Blandine est devenue un tout petit peu parano. A la banque, elle voyait des mecs qui n'allaient jamais au guichet et qui envoyaient des textos et qui nous regardaient discretement... Allez souffle un coup!! Bon, l'operation est finalement un succes, c'est pas plus mal.

On a a nouveau plein de pepetes... Cool on peut se payer notre tour au salto de angel.

On arrive a l'aeroport le matin. On feinte la douane pour faire passer une ptite boutange de rhum, faut quand meme pas deconner, on ne va pas rester a sec ni se prendre 100B de difference en l'achetant la-bas. Qu'est ce que c'est que cette mafia qui t'empeche de prendre de l'alcool.

A nouveau un petit coucou de 6 places qui nous depose a Canaima, le camp de base, au bord d'un lac et de chutes d'eau pas trop degueulasses.

L'apres midi, on se rend au salto sapo, une autre chute d'eau a une petite demi-heure de marche.

On passe sous la chute pour se rendre de l'autre cote. Vu qu'il vient de pleuvoir pas mal, la chute est costaude et on se prend de l'eau plein la gueule, on a du mal a voir quelque chose, ambiance d'apocalypse, enoorme!!

On passe la soiree dans un petit bar a attendre que le concert latino commence... Bon je crois qu'il y en avait encore bien pour 1 heure ou 2 quand on a quitte le bar.

Le lendemain, grosse journee de navigation a remonter le courant sur le fleuve en direction du salto angel... On se demande si on va reussir a voir qqchose, il y a des nuages de partout, mouais... En fin de journee, ca se degage et on apercoit la chute d'eau ou ont ete tournes "un indien dans la ville" et "le jaguar", grosses references...

On se tappe une petite marche d'une heure pour arriver au pied de la chute. A merde, a nouveau dans les nuages... Au moment de partir, elle se degage, un ptit bout, allez encore un peu et ca y est, on l'a en entier... Mouais bah c'est joli hein, dis donc... C'est haut. Dans les 900m quand meme. Parait qu'il y en a qui la descendent en base-jump, enfin y'en a qu'on essaye...

On descend a moitie de nuit du coup, sympa cette petite ambiance jungle by night. On se calle au camp, ptite bouffe et hamac, tranquille.

Lendemain retour jusqu'a Ciudad Bolivar une fois de plus. Le pilote veut passer dire bonjour a un pote a ce que j'ai compris, il s'amuse a tourner en rond a 90 deg et a qqch comme 100 metres d'altitude au dessus d'une petite place de la ville... Pas bien sur que ce soit autorise ca, d'ailleurs il reprend de l'altitude ensuite pour relier l'aeroport... Disons que quand tu ne t'y attends pas, ca donne des sensations pures comme du lait frais.

On veut se rendre sur la cote a Santa Fe dans le parc Mochima, Xavier, un espagnol qui etait avec nous au salto Angel decide ne nous suivre pendant qq jours. On se galere un peu a la gare routiere. Notre bus pour lequel on a achete des billets arrive plein, donc oblige d'attendre le suivant qui arrive du bresil et se rend pas tout a fait la ou on veut mais presque... Ouais super les gars, merci beaucoup. Bon en meme temps le bus qu'on devait prendre a une panne de clim et je crois que c'est ambiance caraibes a l'interieur, concours de t-shirts mouilles sans s'asperger. Hum, que rico!! On arrive a 3h et demi du mat a Puerto La Cruz. On nous a dit, "pas de probleme, y'a tout le temps des bus de Puerto la Cruz a Santa Fe"... Ouais ouais, donc on prend le bus vers 10h du mat, du bonheur. Au passage, on nous dit aussi que Santa Fe ca craint... Ca va on connait la chanson...

On s'installe a la posada Bahia del Mar qui a ete reprise par un couple de francais il y a 6 mois. Ils ont lache leur resto a Courchevel pour venir s'installer au soleil. On a l'impression d'arriver a la maison. On passera 3 jours a se reposer, aller faire des courses au marche aux poissons, glander a la plage et excursion en lancha jusqu'a des petites iles en face. Terrible cette petite excursion : snorkeling de compet', plage deserte, temps de dingue, paysages magnifiques et une dizaine de dauphins a cote de nous. Ouais ouais...

On y rencontre un petit francais tres sympa, ancien ingenieur dans l'automobile, un peu beaucoup saoule par son taf (merde ca me rappelle qq) qui vient de s'installer ici pour monter un petit circuit dans la peninsule de la Paria ou on n'ira pas parce qu'on n'a plus de sous mais qui a l'air bien terrible...

On se galere encore un peu pour rejoindre Merida, mais apres 26 heures de trajets dont 7 dans le reggaeton latino bass bus avec nos boules quies pour ne pas perdre nos tympans, on y est!!

Merida est la place Venezuelienne ou les gringos viennent faire la fete. Pas chere, sympa, sure... J'y passe une soiree au Poco Loco, le bar boite pas cher du coin. Ici la cerveza coute 30 centimes d'euros et la musique est bonne bonne bonne.

Voili voilou, on va rester par ici 2 ou 3 jours le temps de recuperer qq sous et retour en Colombie apres beaucoup plus de temps passe au Venezuela que prevu.

Sur ce, bonnes vacances les apaches, profitez bien et pensez a donner des news de temps en temps, ca fait plaiz...

B&M

Hola banda de matones!!

Ici radio Mateo i cronista Blanca pour vous apporter mucho calor i la vibracion latina!! Caliente....
Entonces, petit resume du mois ecoule. J'avais laisse mon frangin a Santa Elena au Costa Rica (il devait rentrer en France en passant par Atlanta, pas de chance y'a un volcan islandais qui s'est fache tout gris, scuzy hermano, t'aurais du rester avec nous finalement!!).
Apres ce gros mois passe au Costa Rica, on a plutot envie de trouver un ptit coin perdu, paisible... On se dirige vers la peninsula de Burica pres de la frontiere, apres quelques bus locaux (super modernes d'ailleurs, la clim et une place par personne, mazette!!), et une bonne grosse demi-heure de marche, on arrive a Mono Feliz, 4 cabanes en bord de mer gerees par un americain qui vit ici depuis une grosse quinzaine d'annees... J'ai beau apprecier le calme, la zenitude, la serinite et tout ce que tu veux, 15 ans par ici, ca fait long!! Pas de stress en tout cas, c'est clair, et un paysage magnifique...

On reprend le mode econo-raccro qui nous plait bien, c'est a dire qu'on arrive avec tout ce dont on a besoin, c'est pas avec nous qu'ils vont devenir riches... On leur paye quand meme une place de camping pour pouvoir abriter la tente, prendre une douche et utiliser leur cuisine. Bon on a achete une tente pas chere, ca c'est bien, on l'a bien rentabilisee d'ailleurs, par contre on n'a pas investi dans des matelats ou tapis de sol... Faut quand meme pas deconner!! Et bah pinaize ca casse le dos, ok c'est pas une grosse surprise mais je ne pensais pas qu'on dormirait aussi mal...
On passe 2 jours ici a glandouiller... On a droit a un orage sec super spectaculaire le premier soir, on passe la soiree sur la playa a regarder la jungle s'illuminer comme en plein jour a chaque eclair et a serrer les fesses pour que ca ne nous tombe pas dessus.

On quitte le singe heureux pour aller se faire une petite marche dans la montagne. On passe d'abord une soiree a David, la grosse ville du coin pour y laisser toutes les affaires dont on n'a pas besoin en vue de la rando. Le backpacker s'appelle la purple house, toute la maison, la deco, les murs, jusqu'aux plus petits ustencils sont violets, degueulasse!! A vomir... Je lui pardonne son manque de gout en degustant un cuarto de libra con queso au Mc do au coin de la rue. C'est pas bien, mais une fois de temps en temps, tu sais a l'avance ce qu'on va mettre dans ton assiette et c'est quand meme bon...

Bus le lendemain jusqu'a Cerro Punta, depart de la rando 'Los Quetzales'. Premiere fois qu'on se fait prendre en stop par un tracteur, c'est sympa ces trucs-la, faudrait y penser plus souvent!!

On se rend donc au poste des gardes forestiers pour payer l'entree, bien sur Blanca veut esquiver, elle est malhonnete cette fille, je ne sais pas comment elle a ete eduquee mais bon... Bon finalement personne, donc ca revient au meme, on y va, les paysages sont vraiment magnifiques et le sentier est bien funcky, ca change des sentiers goudronnes du Costa Rica.

Bon on comprendra en arrivant a Boquete pourquoi on n'a croise que 2 personnes, pourquoi il n'y avait pas de gardes a l'entree ou le mauvais etat du sentier, en fait il est ferme en ce moment... Ha ouais d'accord!! On ne pouvait pas savoir en meme temps, on nous dit rien a nous!!
Journee recup' a Boquete le lendemain, on hesite a tenter l'ascension du volcan Baru, le sommet du Panama d'ou on peut a priori voir les 2 oceans... Etant donne que la saison des pluies est deja bien commencee ici, on se dit que ca serait peut-etre pas con d'avancer un peu et de rejoindre l'amerique du sud assez rapidement. On met donc le cap sur Panama City.

On veut s'installer a Casco Viejo, le vieux quartier de Panama City. Les 2 seuls backpackers sont pleins, tant pis, on opte pour l'hotel le moins cher du coin. On comprend assez rapidement pourquoi, la chambre a pas vu un pot de peinture depuis quelques dizaines d'annees, un mince filet d'eau permet de prendre une douche en se collant bien contre le mur... Ouais ok on avait une douche privee, autant pour moi... Apres les dernieres nuits en tente, on a pas mal envie de se reposer!! Pas de chance le voisin d'en face lui a plutot envie de tester la puissance de sa nouvelle sono et d'en faire profiter le quartier en la sortant sur son balcon. Bon tant pis, on dormira une autre fois!! Bon quand meme, cet hotel a beaucoup de charme, c'est le plus vieil hotel de la ville encore debout et la vue de la terrasse est pas trop degueue.                                                                           

Ceci dit, on est venu a temps, d'ici 2 ou 3 ans, on n'aura plus les moyens de se payer une chambre ici, l'hotel a ete rachete par 2 investisseurs americain et hollandais qui vont en faire un hotel de luxe avec piscine et tout le bordel... Pouaa!!! Tout le quartier est en train d'etre retappe de fond en comble. Pour l'instant la majeure partie des batiments sont prets a s'effondrer, je ne comprends pas comment ils sont encore debout, ils se soutiennent les uns les autres je suppose.

Mais les facades sont vraiment magnifiques et certaines parties de la ville ont deja ete refaites, on y voit maintenant des restos super chics, des caves a vin et des bars fusions tendance tenus par des etrangers... Bref, ca sera absolument magnifique mais probablement sans beaucoup d'ame. Les locaux qui trainent sur leur palier, les petits bars qui t'empechent de dormir auront surement a peu pres tous disparus d'ici. Bon allez j'arrete... Bon donc on passe une journee a se ballader dans le quartier...

A noter au passage, on s'est choisit une cantine a 2 pas de notre hotel, le cafe Coca-Cola ou on allait prendre nos petits-dej, dejeuner, diner... Delicieux et probablement moins cher que de se faire a cuisiner nous-meme... Et un haut-lieu de discussions politiques qui a vu passer Fidel Castro entre autres, s'il te plait...

Les soirees sur la terrasse de l'hotel sont assez interessantes, on rencontre un ricain installe ici convaincu d'un complot sur le rechauffement climatique qui ne servirait qu'a mettre en place un gouvernement mondial... Ouais... Bon... Si tu veux... Un vieux chimiste americain reconverti en auteur de livres de science-fiction qui nous tirera les cartes, bon je vous le devoile en exclu, je vais gagner beaucoup d'argent dans les 2 ans, je vais etre riche!! Whaoou....

On a entendu dire qu'il y a un canal a Panama, donc on se dit qu'on va aller le visiter. On prend un vieux train qui longe le canal de la cote pacifique a la cote atlantique, jusqu'a Colon.

On va aussi voir passer les enooormes bateaux au niveau d'une des ecluses. Ouais...

On s'est creuse la tete pour savoir comment on allait passer du Panama en Colombie... Ha oui, petite precision, y'a pas de routes entre ces pays, la Panamericaine s'arrete au Panama au niveau du Darien Gap et reprend 150 kms plus loin en Colombie. Entre les 2, c'est de la jungle bien dense ou se planquent les guerilleros et les paramilitaires qui n'aiment pas trop rencontrer d'etrangers a ce qu'on dit. Dans le doute, je ne vais pas tester leur hospitalite. Il y a 3 options : l'avion direct jusqu'en Colombie, l'avion jusqu'a un bled paume a la frontiere d'ou tu peux prendre un petit bateau jusqu'en Colombie, ou une croisiere en voilier pendant 5 jours en passant par les iles des San Blas. Bon allez, on a eclate le budget, d'ailleurs les distributeurs de Panama City n'etaient pas trop d'accord pour nous donner autant de pognon, mais on a choisi le voilier. Au final ca ne nous coutera pas beaucoup plus cher et c'est quand meme une experience bien sympa.

On embarque avec 3 anglais et un ptit suisse sur le Sacanagen, un beau voilier d'une quinzaine de metres d'un francais qui vit en Colombie. Direction les San Blas, des ptits ilots completement paradisiaques ou vivent les indiens Kunas qui ont reussi a obtenir une certaine independance vis-a-vis du gouvernement panameen. Bon ils sont sympas les kunas, et ils ont su preserver leurs iles de toute construction touristique, mais ils ont un rapport au pognon assez special : tu veux acceder a une ile, tu payes, tu veux prendre une photo, tu payes... Bon Blandine avait pas bien assimile ca au debut, du coup je vous devoile la photo a 1 dollar, pas sur que ca les vaille, je pensais vous faire payer pour regarder cette photo au debut histoire de la rentabiliser, mais bon allez, j'suis sympa...

Du coup, oblige de prendre des photos de loin ou de feinter. Voila la seule photo de Kuna qu'on a prise de pres... Sur la droite...

On passe la premiere soiree avec Hernando, un autre capitaine, a vider notre provision de picole prevue pour 5 jours. Blandine va discretement se faire une orgie de rouge et de fromage avec Hernando... 'foiree, si j'avais su...

On passe les 2 jours suivants a naviguer d'iles paradisiques a d'autres iles encore plus dingues... Snorkeling, ballades sur les iles, putain dur!!

On peche du tiburon, bah du requin quoi, oui monsieur...

A noter que not' cap'tain, Frederico, est un bon navigateur, un bon cuistot, mais putaing, c'est bien un francais... Il sait etre casse-bolas et rabat-joie. Bon c'est po grave, mais ca aurait pu etre plus funcky, avec un mec comme Hernando par exemple...

Derniere soiree autour du feu sur la playa a vider les dernieres bouteilles et on part le lendemain pour 2 jours de traversee non-stop jusqu'en Colombie. Bon je me rappelle Julien qui me racontait comment il avait envie de crever quand il etait malade sur le bateau en Australie, bah maintenant je comprend. La soiree picole m'a retourne l'estomac, et la houle me donne la gerbe toute la journee, et aucun moyen d'arreter ca, le bateau est parti pour 2 jours et on ne s'arretera pas! Je me fais vomir une fois, 2 fois, impossible de bouffer quoi que ce soit, je compte les minutes et je fais le decompte jusqu'a l'arrivee... Promis j'arrete de boire!! Le soir ca commence a aller mieux, amen!!

On est reveille par les dauphins, pas moyen d'etre tranquilles...

Petite journee de navigation pepere et on arrive en debut de soiree a Cartagene.Ha y est, c'est fait, on est en amerique du sud!! HEY HEY CARAMBA!!! YEEPA!!!

2 jours a se ballader dans Cartagene, c'est joli dit...

On est surpris de voir autant de touristes. On ne vous a pas dit que c'est dangeureux la Colombie?? Z'etes fou ou quoi, qu'est ce que vous foutez la?? On voit bien que le tourisme s'est pas mal developpe depuis 3-4 ans, le prix des hotels a ete multiplie par 2... Tout est assez cher ici d'ailleurs, la bouffe, les transports, va falloir faire gaffe au budget.

On part se balader a Mompos, un ptit bled au bord d'une riviere dans l'arriere pays.

Et direction le parc Tayrona, un parc tres beau et tres cher en bord de mer ou on passe 2 jours a camper.

Voila, ca fait 4 jours qu'on est a Tagonga, une petite ville de pecheur sur la cote caraibes.

Allez, hier soir on s'est fait un gros plaisir, resto gastronomique a la francaise et boutange de rouge, y'a pas a dire mais qu'est ce qu'on bouffe bien chez les gaulois...

On pense tres fort a vous entre 2 sessions plage... Allez, viens chercher bonheur, toi-meme tu sais!! Un gros bisous a tous, donnez nous des ptites nouvelles de par chez vous.

Hasta luego amigos

Hola Todos,

Bon, desole pour le retard, ca fait dans les 2 mois qu´on n´a pas pointe le bout de notre nez sur ce blog, donc j´imagine que doit plus y avoir grand monde qui vient se ballader par ici.
Je reprends quand meme pour les fans!!
J´en etait reste au Honduras du cote de Tela. Apres une chouette ballade a Miami comme deja raconte, le lendemain on part se ballader dans un petit village garifuna un peu plus loin sur la cote histoire de faire passer le temps en attendant que la pluie s´arrete. On en profite pour se faire un mechant plat de poisson a la sauce garifuna.

Apres avoir un peu hesite sur la destination suivante, on se rend a Roatan, une ile tropicale un chtit peu paradisiaque qu´ils disent. On se prepare mentalement a bouffer des ramens pendant 3-4 jours sachant que tout le monde nous a prevenu que Roatan, ca te pete un budget en 2-2.
Sur place, on se trouve finalement un ptit backpacker les pieds dans l´eau et meme pas cher du tout.

On fait la rencontre d´un couple d´italiens bien sympathique qu´on recroisera un peu partout par la suite. La nana possede un appartement a Rome et le gars une bicoque sur le lac de Come, ils ne bossent pas, ils louent l appart ce qui leur permet de voyager 6 mois dans l annee, bon c est pas mon ideal mais c est une facon interessante de voir les choses.

On part voir LA plage de Roatan, merde on ne va pas rater la plage de dingue qu on voit sur toutes les cartes postales. Bon honnetement on aurait pu s en passer. Ce qu on ne savait pas avant de venir, c est que des enooormes bateaux de croisiere arrivent tous les jours de la semaine, le jour ou on est parti se ballader sur cette plage, bah y en avait 3 a avoir debarque leurs hordes de ricains. Avant de descendre, on leur met un joli bracelet en plastique pour pouvoir les reperer, on leur pose le cul dans un minibus direction la playa ou un buffet a volonte les attend et des ranges de transats sont disposes a perte de vue... Whaoou ca fait rever!!
Bon donc on n'est pas super emballes par cette plage malgre le snorkeling bien sympathique.

Le lendemain, on prend le bus et on part explorer l autre partie de l ile. On se fait prendre en stop par une famille du coin, un camionneur, l'entraineur de foot d une equipe locale... Et finalement on arrive a une plage avec un lagon turquoize rien que pour nous. Ca serait un endroit pas trop degueulasse pour ouvrir un backpacker, idee a garder dans un coin de ma tete.

Bon c est pas l tout, mais on veut aller aux cayos cochinos, des minuscules iles pas tres loin de la au coeur d une reserve marine. Ferry, stop et bus et on arrive dans le petit village garifuna d ou partent les lanchas, en gros des grandes barques en bois avec un moteur de tondeuse ou de je ne sais pas quoi mais qui fait que tu mets 2 jours avant de retrouver l audition apres. On negocie avec des locaux pour partir le lendemain.
3 heures de trajet et on y est, bon si ce n est pas le paradis, et tout cas c en est pas loin.

Enfin au moins pour quelques jours, parce que je ne me verrais pas habiter dans une ile ou la quarantaine de cabanes en bois remplissent tout l espace dispo et ou tu fais le tour en 5 minutes chrono en ne marchant pas trop vite, j crois que je deviendrai clostro. Une communaute de garifuna est venue s installer la il y a 50 ans, a la base pour la peche mais je crois bien que le tourisme leur suffit a vivre aujourd hui. On pensait etre seuls, bon on sera en fait 6 ou 7 a y dormir, ca reste correct...
On s installe dans une cabane, sol en sable et saut d eau et guise de douche, c est pas le hilton mais ca le fait carrement.
Les gamins sont attachants, ouais voir collants, sympa au debut mais un peu usants a force.

On passe la journee a snorkeler, on part en bateau se baigner sur des petits ilots desertiques avec 2 ou 3 palmiers et petit foot en fin de journee sur la petite cour qu ils ont gardee entre les cabanes.

Le soir une tempete se prepare, ca fait un peu bizarre quand t es sur une ile dont l altitude max doit etre autour de 80 centimetres, et encore...
Tout le village s entraide pour tirer les bateaux sur la plage, ptite soiree sympa a tchatcher avec le maire du village et a picoler du rhum plata avec les qq autres touristes presents.
On passe la journee du lendemain a glandouiller et on repart le surlendemain, ca fait un peu mal de quitter un endroit pareil mais on n a pas grand chose de plus a y faire.

On reprend le bateau le matin pour se tapper les 17 kms qui nous separent de la cote. Tout se passe bien jusqu a ce que le bateau tombe en panne a 300 metres de l arrivee, heuu j crois bien qu on a eu de la chance sur ce coup la, j aurais pas trop fait le malin si on etait tombe en panne en pleine mer (inutile de preciser qu il n y avait pas de radio ni de gilet de sauvetage sur cette bicoque en bois qui prenait l eau). On rame un peu et les vagues nous poussent sur la cote, finalement tout se termine bien.

Direction la Moskitia, l amazonie de l amerique centrale, une vaste zone presque vierge au sud du Honduras.
On suit les conseils de notre pote hongrois rencontre au Guate pour aller se ballader par la bas a moindre frais...
On enchaine stop, bus et bus et on arrive a Trujillo, petit stop ici avant de se tapper une autre longue journee de transport. Bon je reconnais que parfois on pousse les economies un peu loin, ca devient cretin... On s installe dans l hotel le moins cher de la ville, 3 ou 4 dollars. Bon bah y a pas de miracle, a ce prix la on s offre un hotel de passe avec une chambre bien glauque, je crois qu ils ont rajoute de la crasse sur les murs pour l ambiance, pas de fenetre, des chiottes sur le palier dont je ne peu pas parler et un lavabo qui fuit, des alcoolos qui squattent devant, bref du bonheur, j ai tellement bien dormi qu on aurait aussi bien fait de s installer directement a l arret de bus.
Petit diner au resto le soir a la lampe frontale suite a la coupure d electricite, bref, Trujillo, c est de la bombe!!

Depart a 4 heures du mat, on s enchaine une douzaine d heures de bus pour arriver a Palestina. C est sympa de se ballader dans des coins ou ils doivent voir 2 touristes dans le mois mais tout le monde nous regarde bizarrement, c est un peu surprenant. Bon ceci dit, tres sympas, rien a dire.

On passe la journee du lendemain a se renseigner et a essayer de trouver une lancha qui descende bientot la riviere. On n est pas super optimiste au debut, on ne se voit pas rester 3 ou 4 jours dans ce bled. Finalement, le gerant de l hotel nous arrange un rendez vous en fin de journee pour discuter avec 2 frangins qui doivent faire le trajet le lendemain. Heu tout se passe un peu plus vite que prevu, les gars arrivent, on se met d accord sur le prix et ils nous annoncent qu ils nous laissent 5 minutes pour faire notre sac et aller faire des provisions. Du coup on achete 3 conneries a l epicerie et on part dormir chez eux pour un depart a la fraiche le lendemain. Ces gars la sont des personnages, hombre!! Ils nous conduisent a balle dans leur pickup jusqu au bateau pour faire le chargement, animal.
En gros, la femme du proprio du batal tient une epicerie dans un village a 2 jours de bateau de la. C est le seul moyen de circuler par la bas avec des petits avions bien plus chers qui desservent uniquement Wampusirpe, le plus gros des villages du rio Patuca.

Ils nous installent sur des bombonnes de gaz a l avant, ca fait un peu mal au cul mais ca fera l affaire.
Le rio est pas mal a sec, donc bah de temps en temps, faut se mettre a l eau et pousser. Comment ca y'a des crocos!!

Les gars sont bien sympa, hombre, mais j avoue qu on se demande un peu quel est l objet de leur commerce au debut quand j en vois un sortir un AK47. Bon en fait juste pour se proteger au cas ou, c est vrai qu on est dans une zone ou pas mal de cocaine remonte vers les US.

On croise des chercheurs d or le long de la riviere, j ai l impression de me trouver dans Oro pour ceux qui ont lu ce bouquin.

Bien sur Martine s y met aussi.

On descend tranquillement la riviere en passant des micros villages de quelques cabanes et des chouettes paysages.

Comme on est des nazes, on n a pas du tout pris assez a bouffer, on se prend de la flotte des qu on passe les rapides et il se met a pleuvoir... Bref, on fini la journee en crevant la dalle et completement geles.

On passe la nuit dans une cabane a mi parcours. Bon bah pas de doute, c est l endroit le plus roots ou j ai eu l occasion de dormir : une cabane a flanc de colline avec un sol en terre batue a 5-6 heures de bateau du premier village, la proprio nous prete la salle des poules et nous prepare un plat de frijoles et de huevos, pas a dire, sont sympas ces gens quand meme.

Le lendemain, bah a peu pres la meme, on s arrete dans des petits villages charger et decharger 2 ou 3 conneries, on se fait aborder par des temoins de Jehovah en train de laver le cerveau de ces sympathiques gens, on embarque 2 personnes de plus dont un Nicaragueen bien sympa...

On arrive le soir a Wampusirpe, un village tres tres roots au bord de la riviere. On y passe une petite soiree tranquille.

Le lendemain, on a le choix entre 2 jours de plus le long de la riviere ou 1 heure d'avion pour se rendre a Puerto Lempira sur la cote caraibes. Bon, c'est mal mais on a choisi l'avion, a peine plus cher et puis c'est quand meme un petit trip bien sympa.

L'avion est prevu pour 6 en comptant le pilote, jamais monte avant dans un coucou aussi petit. Bon on va se dire que le gars fait le trajet a peu pres tous les jours, donc il n'y a pas de raison qu'il se crash juste le jour ou on le prend. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en cette compagnie hondurienne mais quand meme.

Puerto Lempira, heuuu, comment dire.... Ca ne casse pas 3 pates a un canard. Un se trouve un hotel bien glauque (la chambre la moins chere de l'hotel le moins cher de cette ville pourrie), on commence a s'habituer...

Et puis au petit matin, depart pour le Nicaragua. On commence avec 5 heures de pick-up sur des pistes defoncees pour s'echauffer, une petite traversee de riviere en pirogue pour l'exotisme, 1 heure assis sur l'armature d'un pick-up de la seconde guerre a se disputer un peu d'espace avec les 25 autres personnes presentes en plat de resistance et 4-5 heures a l'arriere d'un pick-up qui a bien voulu nous prendre en stop, encore sur des pistes de merde, a accelerer quand une dizaine de jeunes tentent d'arreter la voiture en posant un tron d'arbre au milieu de la route pour nous raqueter, en guise de dessert et on est arrivee a Puerto Cabezas et a la fin de la phrase la plus longue du blog.

Puerto Cabezas, vous pouvez y envoyer les gens que vous n'aimez pas. C'est laid, ca craint et remplit d'alcoolos... Bon apres une grosse semaine un peu difficile, on se refait une sante dans un des hotels les moins crado de la ville, une fois de temps en temps ca fait zizir quand meme.

Direction Managua... Facilement le trajet le plus eprouvant depuis le debut du periple... 21 heures de chicken bus quasi sans pause sur une piste remplie de nids de poule. Ca fait rever, on l'a fait!! Juste pour le plaisir.

Un petit McDo a Managua, et on va rejoindre Nina et Germain a Leon. On se vide une petite boutange de rhum histoire de feter ca et grosse fatigue.

On va tester el surf a Las Penitas, une plageounette a cote de Leon.

Bon c est tres tranquille comme spot, petit feu sur la plage, poiscaille, un peu de surf et on descend a San Juan del Sur, le vrai spot de surf du Nicaragua.

Bon bah voila, je suis un surfeur maintenant, les gauches, les shore breaks et les bottom turns n'ont plus de secret pour moi!! Du coup j'ai demande a Blandine de se teindre les cheveux en blond, plus un bikini qui tue et une operation esthetique et on passe pour des locaux, yeah man!! Bon en verite, j'arrive maintenant a me lever sur la planche et c'est deja pas mal pour moi... Ca m'a bien plu le surf et je pense bien que je reessaierai un peu plus loin.

On part tous les 4 a Isla de Ometepe, une ile bien mystique formee par 2 volcans au milieu d'un lac gigantesque.

On s'installe a El Zopilote, un backpacker ferme ecologique tenu par un couple italo-japonais... Un 'tit coin de paradis, un mirador pour admirer le coucher de soleil entre les volcans, des pizzas qui cartonnent et une ambiance super zen... Relax man!!

On passe la premiere journee a glandouiller a la playa, bon je sais ca commence a devenir recurent, va falloir penser a faire autre chose, merde!!

Le lendemain, on part a l'ascension de l'un des 2 volcans, comme d'hab on est mauvais et on part sans bouffe, tranquille... C'est une bonne grosse marche qui nous attend, 7 heures bien au tacquet, un chemin bien raide, de la boue et un joli lac qui nous attend au sommet. Sympa... Mais bien fatiguant.

Finalement, on decide de prendre 2 chemins differents, Nina et Jazz partent directement vers le Costa Rica, Blandine et moi on reste encore un peu au Nicaragua avant de descendre plus au sud.

On part voir le lendemain une cascade de l'autre cote de l'ile... Bon l'idee etait bonne mais comme je l'ai dit, les bus sont pas super au point ici. On ne gere par trop mal a l'aller, juste qu'etant donne que nous ne sommes plus que 2 dans le bus a mi-chemin, il decide de s'arreter la l'enfoire, donc on finit le parcours en stop. Ballade a la cascade, rien a dire, tres joli...

Le retour est plus complique. Le bus prevu n'arrive jamais, et en 4 heures on voit 2 voitures passer par la, une au loin, et l'autre qui ne s'arrete pas. Finalement, on marche, je me fais prendre en stop derriere une moto et Blandine termine a pattes...

On prend le bateau de nuit pour se rendre a Granada, on nous file des bancs rien que pour nous ou on peut dormir un peu, luxe!!

On passe un peu de temps a se ballader dans cette tres jolie ville. On fete la journee de la femme autour d'une grosse pizza et d'une bouteille de pinard... Je lui vend du reve quoi!!

On passe une journee a se la couler douce a un joli lac de cratere a 1 heure de la...

Et puis on se paye un truc de touriste, en meme temps hein... : tour en bateau dans des ptites ilots en face...

Bon pour en finir avec le Nicaragua, on veut quand meme aller voir little corn island, encore une ile paradisiaque cote caraibes... Commence a bien faire, raz le cul de l'eau turquoize a 28 deg, des cocotiers et du sable blanc... Bon bien sur encore un trajet qui ne veut rien dire, apres 11 heures de bus, on arrive trop tard pour chopper le speed boat vers Bluefields. Heureusement il y a le slow boat qui part ce soir la, c'est 4 fois moins cher et quand meme carrement plus funcky. Bon par contre c'est 12 heures. Blandine arrive a negocier un hamac qu'elle arrive a accrocher au dessus des sacs de bouffes, moi je dors sur le toit du bateau a la belle etoile.

On arrive a Bluefields vers 5 heures du mat, juste a temps pour attraper le prochain bateau qui part a big corn island en 5 heures...

De la-bas, un speed boat et on y est!! Putain, on passe notre vie dans les transports et on n'en est qu'a l'amerique centrale!! On va en chier en amerique du sud...

Et bah little corn island, c'est po moche comme qu'on pourrait dire. Ils disaient vrai dans le guide, c'est presque une blague tellement ca fait ile paradisiaque des caraibes. C'est tout petit, encore assez peu developpe et tout est tres lent ici... Ho, tranquille Emile, va pas te faire un claquage!! Vu qu'il doit y avoir en tout et pour tout une grosse dizaine de bars ici, les plus gros se sont entendu pour avoir l'organisation d'une soiree dans la semaine. Du coup tout le monde se retrouve au meme endroit pour le feu de camp/barbec/soiree quotidiens. Vraiment sympa.

On se calle au cool's spot, un ptit backpack sur un plage de deglingo, le moins cher et surement un des plus sympas de l'ile.

Journee a se ballader, a aller faire du masque/tuba... Pas de violence!! Apero avec les gars de l'hostel, un peu alcoolo les gars, ils picolent du rhum plata sec, deja avec du jus c'est degueu et tu sens bien que l'alcool est frelate, mais sec c'est vraiment sale. Au passage grosse soiree pour Blandine qui a fini par chauffer la salle vide du bar. Lendemain un peu dur pour nous 2 (bon surtout pour elle)...

Au bout de 3 jours, on decide de se rendre au Costa Rica... On arrive a chopper un bateau direct pour El Rama, une douzaine d'heures a essayer de dormir sur un sac en toile de jute, bon c'est pas encore la meilleure nuit que j'ai passee!!

Encore 2 bus et on arrive le soir a San carlos, une ptite ville pas extraordinaire a la frontiere avec le Costa Rica.

On retrouve Nina et Jazzy le lendemain en train de remonter. On en profite pour se mettre la tete a l'envers a l'aide de quelques bieres bien placees...

Allez, ca y est, on se separe pour de bon cette fois, on choppe le bateau vers le Costa Rica apres s'etre occupe de l'immigration. 2 bus et on arrive a La fortuna, au pied du volcan le plus actif du coin...

Et bah le Costa Rica nous fait un choc apres ces 3 mois et des bananes passes en amerique centrale, c'est vraiment la suisse du coin. Le niveau de vie n'a rien a voir, des grosses bagnoles de partout, et des tarifs qui me donne envie de crier au voleur... Bon le debut est un peu dur, faut le temps que ca passe, je vais bien finir par m'y habituer. A cote de ca, j'ai vraiment l'impression de me retrouver dans un parc d'attraction pour ricains, tu ne peux pas faire une ballade dans la foret sans devoir reserver un 'tour' avec un guide, minibus climatise, et payer une entree de parc au tarif exhorbitant. Bon ok le Costa Rica a bien su preserver la nature, l'argent depense est cense etre utilise pour la protection de la nature, mais faut quand meme pas deconner... Pinaize je suis en colere.

Histoire de faire qqch quand meme, de toute facon rien n'est gratuit a part poser son cul sur le trottoir, on se fait soulager de 10 dollars chacun pour aller voir une chute d'eau tres jolie, merde ils ne l'ont pas fabriquee, j'ai l'impression de payer pour financer le guichet qui vend les tickets...

Allez quoi, je reconnais que c'est joli.

On rencontre 2 francaises, la quarantaine, tres sympas, qui bossent a la poste et qui se font de chouettes voyages. Elles nous emmenent en voiture voir la lave couler le long du volcan avec les 15000 autres touristes arrives en bus.

Bon allez, juste une derniere chose et j'arrete de m'enerver, le tourisme de masse implique la construction d'enormes hotels en carton, du coup au pied de ce magnifique volcan s'alignent des batiments ressemblant au chateau du parc eurodisney. Ils proposeraient un spectacle 'maya' avec des indigenes qui dansent a moitie a poil que ca ne m'etonnerait pas.

Voila, ca c'est dit, allez maintenant je respire un grand coup et je me detends.

Apres La fortuna, on se rend a Monteverde, un chouette coin dans la montagne pour faire des ballades. On trouve un ptit backpack pas cher. On passera 2 jours a se ballader autour des parcs, a essayer de trouver une entree par derriere, a essayer de feinter, sans succes mais du coup on trouve des chouettes ballades gratos ou on voit surement plus d'animaux que dans ces parcs bondes.

Et puis on va retrouver la cote pacifique a Montezuma. J'arrive creve, il fait super chaud et gris, premiere impression pas terrible. La ville est remplie de weirdos, on passe la nuit a cote d'un couple qui s'engueule et qui manque de se mettre sur la gueule, bref, bien glauque...

Finalement, on change d'hotel, on s'installe le lendemain dans un backpack bien chouette au milieu de la nature avec des singes et des iguanes qui se balladent au pied de la terrasse.

Xavier, un ptit rasta qui bosse la est bien sympa. Nono nous rejoint la. On passe la soiree avec 4 ricains a picoler pour ne pas changer.

Journee a une cascade bien jolie avec saut de 10 metres a la cle. Bon ok j'ai mis un peu de temps a me decider, c'est quand meme un peu impressionant vu d'en haut.

Journee playa glandouille, grosses vagues en bonus.

On va un peu plus au sud, a Quepos et parc de Manuel Antonio tout plein de zanimaux : racoon, iguane punk, iguane prehistorique, singe, paresseux... Bon ok on n'a pas pris de guide donc les noms sont assez approximatifs. Plages supers belles. Au passage, on se fait agresser par un groupe de singes lascars.

De la, Blandine et Nono se rendent au parc de Corcovado pour faire une rando dans ce qui est surement le coin le plus sauvage du costa rica. De mon cote, je vais me caller a Dominical, un petit spot de surfoux un peu plus au sud.

Bon une grosse creve aura raison de mon intention de devenir un surfeur pro. Du coup je passe pas mal de temps avec 2 marins francais rencontres sur place, des bons allumes ces gars-la!!

On se dirige vers la cote Caraibes. Tout est blinde 'cause que c'est la semana santa (boh la semaine sainte quoi). La moitie du pays est venue faire la fete par ici, donc ca envoie bien mais c'est pas super reposant. Grosses soirees a Puerto Viejo de Talamanca, ballade au parc de Cahuita et a Punta Uva...

Cadeau, la photo d'un serpent bien venimeux qui s'est un ptit peu excite quand je me suis un peu trop approche pour prendre une photo...

Voila, finalement retour a San Jose et a Montezuma quelques jours avec mon frangin qui m'a rejoint.

On vient d'arriver a Santa Elena, le paradis des surfeurs... On ne croise que des Mitch et des Brandon tatoues de partout avec des bras 2 fois plus gros que mes cuisses et des Kelly et Jennifer qui vont avec. Demain je m'achete des muscles, une planche de surf et je me fais tatouer le logo rip curl dans le dos histoire de passer inapercu.

Bon bah voiloux, bravo aux braves qui ont eu le courage de lire jusqu'ici...

Prochain message dans moins longtemps histoire de pas mettre 3 jours a ecrire ce $=)(&$% de post, Panama ou Colombie...

Une grosse lechouille a tous, envoyez moi des news!!!!!!!!!!!!!!

Tcho

Salut les filles!!

Bon allez, ca commence a faire un baille qu'on n'a pas poste un ptit message, alors j'm'y colle!!
Je reprends, on s'etait arrete au bord du lac Atitlan au Guatemala dans un pseudo-centre pour hippies venus pour soigner leur shakra...
Apres une ptite journee a se ballader au bord du lac et a San Pedro, on se dit que tout compte fait, c'est peut-etre un peu trop perche pour nous par ici, on retravaillera notre spirit plus tard.
Derniere petite soiree a bouffer au resto d'un frenchy installe ici, et un ptit pastis pour la route, chichi bonheur!!
On trace direction Antigua, une ptite ville coloniale qui ressemble un peu a San Christobal de las Casas, bon mais on peut le dire tout de suite, on n'a pas adore, ouais ho ca peut pas etre bien partout, vous croyez qu'on s'amuse!? C'est une ville de gringos qui ressemble pas du tout a ce qu'on a pu voir ailleurs. C'est po moche mais c'est po tres vivant et il caille ici le soir, dans les 5 deg, ouais bah nous on n'est pas equipe!!

En plus Blandine vient m'emmerder en etant malade et en vomissant partout, c'est pas fair-play ca Martine!!
Bon je la bourre de medocs, et hop, guerrie, facile...
Bon on rattrape le coup en se payant une ballade de dingue au volcan Pacaya, ascension en fin de journee jusqu'a une riviere de lave et descente a la frontale de nuit, bon trip Marcel!!

La-haut, bon c'est pas une grosse surprise mais che chaud!! 'fin tellement chaud que t'as la semelle de tes pompes qui fond si tu restes sans bouger, y'a une nana qui est redescendu a moitie en chaussettes, c'est moins pratique quand meme...
En passant, le Guatemala, enfin l'amerique centrale en general, c'est la debrouille pour pas mal de monde, ca veut dire petit boulot pour gagner 1 ou 2 dol par jour. En plus des cireurs de chaussure, la plupart du temps des gamins, on peut parler des momes qui louent des batons de marche en bas du volcan, du gars qui achete un paquet de bonbon et les vend a l'unite, des charlatans qui vendent des medocs ou des pommades miracles dans le bus (et y'a un paquet de credules pour acheter, je comprends pas...), enfin bon la liste est infinie, penses a n'importe quoi, ca existe ici!!

Bon allez, on reprend la route... Direction le marche de Chichicastenango...

Heu sympa, pas grand chose a en dire, c'est quand meme le plus grand marche maya du guate, on y passe 2 heures et on continue la route jusqu'a Nebaj, bien paume dans le departement du quiche, dans les montagnes... Au passage, on a retrouve cette fois le petit fils cache d'alain prost, devenu chauffeur de bus au Guate... Il a du kitter son bus le lascar, nos bus a nous vont pas a cette vitesse... Un ptit coup de klaxon pour un obstacle, tu degages ou je t'exploses, c'est la politique de la maison.

A Nebaj, ptite ballade jusqu'a une cascade le 1er jour...

Retour en camtard...

Le lendemain, gros trippou jusqu'a la meilleure ferme a fromage du guate, en quelque sorte un pelerinage pour nous autres adeptes de la pate a lait... Bon, c'est dit, aujourd'hui on pete le budget. Allez garcon, sors nous ton meilleur vin et ta meilleure baguette!!

Ha pute, c'est quand meme bon bande de veinards, l'amerique centrale, c'est pas vraiment la mecque en ce qui concerne la cuisine... Faut pas avoir le palais trop fin ou l'estomac fragile, sinon tu fais pas 2 semaines ici!! Bon ca va, Blandine a pas trop ce genre de probleme, moi je continue a m'entrainer, j'pense que d'ici 3 ou 4 mois, j'aurai un estomac en beton...

On passe l'aprem a se la coller au whisky au bord de la riviere avec un mec rencontre ici, merci pour la boutange dude...

Le lendemain, re-gros trajet, direction Semuc-Champey... Un bus + un collectivo + un collectivo + un collectivo, ca va on commence a etre rode...

10-11 heures de trajet, tjs du bonheur, surtout quand tu payes une place numerotee et que tu te retrouves a partager un strapontin. Ici, dans les bus ou les mini-bus, y'a toujours de la place (pour les copains qui passent), on a quand meme reussi a rentrer a 25 dans un minibus de la taille d'un renault espace, 23 a l'interieur et 2 sur le toit... Tout ca sur une route defoncee, le camel trophy n'a rien invente. On contourne un glissement de terrain, nan de montagne en fait, toute la montagne qui s'est cassee la gueule, un tout ptit peu impressionant...
Les bus s'appelent les chiken bus ici, je crois que je comprends pourquoi maintenant.... Ce sont tous des anciens bus scolaires americains qui font des heures sup...

Bref, donc on arrive a Semuc-Champey, on se calle dans un backpacker bien trippant au bord d'une riviere... Le lendemain, c'est glandouille, baignade dans la riviere, sauna, ballade en ville... On rencontre 2 autres ptites frenchy qui font leurs etudes au Perou, attendez-nous les gars, on arrive!!

On se book un tour le lendemain pour le parc de semuc-champey... Bon rien a dire Simone, ca cartonne, 20/20... A base de (popopopop) piscines et toboggans naturels, saut de 13m (bon la le guide se fout de notre gueule je crois, bon disons 8-9 metres) du haut d'une cascade, descente d'une riviere en boue, remontee d'une riviere sous-terraine a la bougie...

A noter que le Guatemala ignore les regles de securite, ici c'est une notion qui n'existe pas. Le guide t'indique ou sauter a la grosse... ´Vas-y mon gars, bueno, pas de soucis!'... Bon tu sautes, tu touches le fond et tu te rends compte que tu aurais pu t'eclater la gueule a cote... Bref, ca se passe bien mais tu ne sais pas comment. Quand tu sais ca et qu'un gars t'emmene a la bougie nager dans une riviere souterraine et te dit de sauter dans un trou ou l'eau s'engouffre et que tu ne sais pas ou ca debouche, bah ca fait tout drole... Bon ok, je reconnais qu'il se pourrait que j'ai eu quelques petits coups de stress...

Le lendemain, on s'arrange avec le proprio d'un ptit camion pour nous emmener avec les 2 frenchy a Rio Dulce. On decide d'aller s'installer a Finca Tatin, un ptit backpacker perdu au milieu de la jungle entre Rio Dulce et Livingston sur la riviere... Bon bah sans hesitation l'endroit qui nous a le plus plu depuis le debut, juste le paradis... Un endroit super peace, un ptit ponton pour faire plouf dans la riviere, une corde pour tester tes aptitudes de Tarzan et Jane (et faire plouf dans la riviere), des ptits kayacs pour aller te ballader, pas un bruit a part celui des zanimaux... Tire une taff rasta... Hummmm....

A noter que je suis pas encore super copain avec les zanimaux exotiques, enfin surtout les serpents...
On rencontre un couple de francais installes au Belize, ceux qui tiennent un ptit resto a Sarteneja... Egalement 2 allemands bien sympatiques, un ricain un peu chelou, un ricaine qui s'est posee la le temps de tricoter 3 conneries qu'elle ira vendre un peu plus loin, et une famille d'Argentin super sympa... Le mec nous invite a loger chez lui a Buenos Aires, sur qu'on viendra!!
Enfin un Hongrois installe au Honduras qui fait le guide maintenant et qui me donne des tuyaux en or massif pour aller explorer la moskitia, une zone de jungle presque vierge dans le sud du Honduras. Gracias muchacho...

On loue un kayac pour aller jusqu'a une ptite cascade et aussi pour aller faire les courses aux 2-3 tiendas qui bordent la riviere... Pour alleger le budget, on a choisit de ne pas manger au backpacker... Le probleme c'est que les epiceries ici, c'est 3 tomates quand y'en a, des paquets de chips, des gateaux, 2 oignons et 3 patates... Bref c'est pas evident de se faire un repas... En faisant le tour des 3, on arrive a peu pres a se faire des dwichs.

On va se ballader a Livingston, une ptite ville Garifuna sur la cote Caraibes a une heure de bateau de Finca Tatin... Ptite binch dans le bar rasta local et apprendage des percus!! Bon autant Blandine est vraiment pas douee, autant j'suis pas vraiment meilleur...

Bon bah voila, apres avoir repousse 2 fois le depart, on se dit qu'il est temps de continuer un peu et de quitter ce petit havre de paix.

On hesite pas mal a aller jusqu'au Salvador, pas mal de personnes nous ont deconseille d'y aller... Mais bon, on veut quand meme voir ca par nous meme.
La plus grosse journee de transport depuis le debut je crois : bateau+bus+minibus+minibus+minibus+pickup+bus+bus+taxi... Ca va, on le fait dans la journee, passage de la frontiere quiquile Emile, le gars au poste du Salvador nous demande si on veut un tampon ou non... Ouais bah vas-y tjs...

On arrive le soir a El Tunco, une plage de surfeurs a cote de La Libertad, logement chez Papaya, une legende du surf local. El Tunco, c'est esprit 'point break' pour les connaisseurs... Ici tu surfes ou tu surfes... Bon bah donc moi j'opte pour le bodyboard... Ok c'est la honte mais moi au moins j'ai reussi a prendre une vague. C'est pas le cas de tout le monde, je ne designe personne... Enfin si, Blandine est miserable sur sa planche de surf, bon au moins elle a essaye et je reconnais que les vagues etaient un peu enormes, le genre de truc qui t'eclate bien la gueule si tu ne la prends pas au bon moment. Y'a pas mal de monde qui reste plus longtemps que prevu ici, notamment un jap qui surfe depuis 15 mois... Bah finalement ca nous plait bien!!

Bon c'est vrai qu'il parait que ca craint un peu le Salvador. On n'a jamais vu autant de militaires depuis le debut du voyage. Mais bon, en meme temps on ne s'est jamais senti en danger et les gens sont parmis les plus sympas qu'on ait rencontres.
On passe la derniere soiree a la vodka et a la biere avec 3 voyageurs de notre hostel a apprendre des jeux de cartes bien trippants.

Direction Alegria dans la montagne. Au passage, on passe voir Aida et son copain qui habitent a El Salvador. Arrives a Alegria, on se calle dans une maison d'artiste bien sympa qu'on aura pour nous vu qu'on doit etre les seuls touristes par ici.

On part se ballader au lac du cratere un peu plus haut... Finalement on se retrouve a picoler avec une famille locale qui fete un anniversaire. Aprem bien sympa et fin de journee un peu attaques... J'avoue que j'ai hesite a changer de novia, de mujer, enfin de copine quoi, elles etaient mignonnes les locales quand meme!!

Apres une grosse semaine au Salvador, direction le Honduras. Petit stop a Perquin en passant, le foyer de la resistance pendant la guerre civile y'a pas si longtemps.

Et puis on s'en va a Gracias Lempira. Encore une bonne journee de transport.
Gracias c'est une ptite ville dans la montagne a cote d'un grand parc naturel.
On passe la premiere journee aux sources chaudes...

Et la seconde a se ballader dans le parc... Les Honduriens sont des vauriens, des mauvais... Leur ballade de 4h30, on la torche en 2h, oui mossieur!! Blandine se fait draguer par toute une equipe d'ouvriers, j'peux pas la laisser seule 5 minutes, faut qu'elle allume!! Tss...

Et voila, finalement on est retourne sur la cote caraibes se reposer un peu de ces *;$&¿? de vacances!! On est arrives avant-hier a Tela.

Hier ballade dans des ptits villages garifunas. La plage ici est completement dingue, mais bon, y'a un projet de construction d'un complexe hyper-luxe en cours avec golf, canaux artificiels, hyppodromes, mega-hotels... Bref, ca ne va pas durer!!
Depart en bus de Tela jusqu'au bout de la route, traversee de la riviere sur une pirogue jusqu'a Tornabe ou on a pris la 'limousine' jusqu'a Miami sur des pistes de sable defoncees...

On est arrive a Miami dans l'aprem, un village d'une trentaine de cabanes direct sur la plage... Raphael, un pechou local un peu allume nous a accompagne toute l'aprem. On a profite d'un ptit bateau qui partait pour aller faire un tour sur le lagon par derriere jusqu'a un ptit village ou on s'est fait couper des noix de coco par une famille du coin. Bref chienne de vie, pas facile!!

Bon allez, aujourd'hui temps de merde et ca va durer jusqu'a mardi, c'est quand meme pas drole tous les jours. On vous fait plein de lechouilles a tous...

Donnez nous des nouvelles bande de sales.

A plus

Blanca i Mateo